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Étude Empruntis : où les Français envisagent-ils d'acheter leur bien immobilier ?

Etude Empruntis
Étude Empruntis : où les Français envisagent-ils d'acheter leur bien immobilier ?

 À deux semaines de la rentrée, pendant que la majorité des Français se préparent, d’autres envisagent de nouveaux départs. C’est le moment propice pour examiner où les Français aspirent à acheter et déterminer si ces désirs immobiliers ont évolué depuis la crise sanitaire. Empruntis a étudié les tendances des aspirations des Français.   

Même quand ils rêvent, les Français restent pragmatiques. Le désir d’aller loin, vers les côtes ou les montagnes n’est évidement pas le souhait de tous les foyers. On observe que la grande migration, telle qu’on l’imaginait n’a pas vraiment eu lieu. En effet, le pourcentage d'acheteurs potentiels envisageant de déménager hors de leur région ou département actuel demeure faible, que ce soit pour une résidence principale ou secondaire : seulement 12% ont l'intention de changer de région, tandis que 24% envisagent de changer de département (les projets de résidences secondaires représentent 5% des projets analysés).

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Taux Empruntis relevés le 06/05/2024

Les Français ont-ils envie d’ailleurs ?

Il est indéniable qu'un changement s'est produit : les signes en témoignent, et la crise sanitaire en a accéléré certains. Le pourcentage d'acheteurs aspirant à vivre ailleurs a augmenté au cours des dernières années, et la crise a pu amplifier ce phénomène. Ils sont passé de 7% en 2015 à 12% aujourd'hui, avec une croissance continue.

Les régions que les Français aiment le plus … et le moins.

Le Centre-Val de Loire est en tête du classement, on observe une forte augmentation des intentions de quitter la région : 19 % ont manifesté leur désir de quitter la région, comparativement à 17 % avant le Covid. Cette tendance semble se maintenir également dans la région Bourgogne-Franche-Comté. Tandis qu’en Île- de-France la tendance demeure stable, passant de 15 % avant la période du Covid pour 14 % à ce jour.

D’autre part, l'attrait de la Bretagne s'est estompé. Depuis la sortie de la crise sanitaire, l'augmentation des prix et la pénurie de biens immobiliers contribuent probablement aux désirs de déménagement de ses habitants. En conséquence, Cécile Roquelaure directrice des études d'Empruntis l'explique

D’ailleurs, cette évolution permet à la région PACA de monter sur le podium, cette dernière profitant d’une attractivité de plus en plus forte, qui se matérialise aujourd’hui par une pression très forte sur les acheteurs, avec des prix toujours en hausse…

Comme attendu, les trois régions qui suscitent le plus de fidélité de la part des Français offrent naturellement des environnements en bord de mer et/ou en montagne. Avant la crise, la Bretagne occupait la place dans ce trio, mais elle a été remplacée par la Provence-Alpes-Côte d'Azur. La région Bretagne présente une particularité : la proportion des intentions de départ a significativement augmenté après la crise, passant de 7,3% avant la crise à 9,8%. Cette augmentation de 2,5 points constitue la deuxième plus forte hausse observée.

Les régions les plus attractives.

Deux régions demeurent dans le top 3. Certaines régions continuent d'exercer leur pouvoir d'attraction, soit en offrant des prix immobiliers plus abordables, soit en proposant un cadre de vie de haute qualité :

  1. La région Île-de-France, avec 27 % des intentions d’achat post crise sanitaire : elle gagne même du terrain sur les autres régions. À présent, en plus des destinations incontournables comme Paris ou les Yvelines, la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis prennent la tête du classement. S’y rajoute les Hauts-de-Seine, département qui demeure populaire auprès d'une clientèle aisée.
  2. La région Auvergne-Rhône-Alpes, quant à elle, maintient sa position mais semble se maintenir à un niveau de 13,9 % .

Dans le classement, les régions Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Grand Est conservent leur position. Il est intéressant de remarquer qu'au sein de ces trois régions, le Grand Est se démarque par une progression notable de sa part d'intentions : passant de 6,2 % avant la crise à 7,4 % après.

Au niveau régional, parmi les trois premiers départements, les Bouches-du-Rhône arrivent en première position, et la Haute-Savoie, en progressant de cinq places dans le classement, se hisse à la troisième position. Le Nord reste stable à la deuxième place depuis 2019.

Les tendances observées au niveau régional se reflètent également dans celles des villes. En effet, il semble que les régions les plus attrayantes abritent des villes nouvelles. Ces villes offrent des occasions d'achat à moindre coût et permettent de profiter de la croissance de nouvelles infrastructures, en plus de répondre au désir fondamental de changer tout simplement de cadre de vie.

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