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Canada : les étrangers interdits d'acheter des logement pendant 2 ans

Les étrangers interdits d'acheter des logement au Canada
Canada : les étrangers interdits d'acheter des logement pendant 2 ans

Les étrangers n’auront plus le droit de s’installer au Canada jusqu’en 2025. Entrée en vigueur depuis le 1er janvier, cette mesure tenue par le Premier ministre Justin Trudeau a pour objectif de ralentir la pénurie de logements au Canada. Ce dernier l’avait déjà évoqué lors de sa campagne électorale en 2021. Son parti libéral avait expliqué que l’arrivée d’investisseurs étrangers faisait augmenter les prix, ce qui a compliqué l’accès immobilier aux Canadiens. En septembre 2022, un rapport parlementaire indiquait que le prix national moyen des propriétés dans le pays était ainsi passé de 551 000 dollars, avant l’épidémie, à 839 600 dollars en février 2022. La mesure a finalement été adoptée au printemps dans le but de retrouver des prix abordables pour se loger.

Des mesures contraignantes pour les investisseurs étrangers

Pendant deux ans, les étrangers ne pourront plus acheter un appartement ou une maison au Canada. Certaines exceptions sont prévues pour les réfugiés, les étudiants étrangers et les résidents permanents. Par ailleurs, la loi concerne uniquement les résidences en ville et pas les structures touristiques. Mais ce n’est pas tout, il existe une autre mesure touchant directement les étrangers déjà propriétaires. Si cette année, ils laissent leur résidence vacante ou « sous-utilisée », ils devront payer une taxe annuelle de 1 % de la valeur totale de leur bien.

“L’argent qui a été investi dans l’immobilier [...] provient d’investisseurs locaux.”

Une mesure qui laisse les experts dubitatifs. Les étrangers représentent moins de 5 % des propriétaires de logements au Canada, selon l'agence nationale des statistiques. D’après le chercheur Louis Gaudreau, membre du Collectif de recherche et d’action sur l’habitat, la solution pour résoudre la crise du logement n’est pas là. "L’argent qui a été investi dans l’immobilier, dans les grands centres essentiellement, provient d’investisseurs locaux, du secteur bancaire", assure-t-il.

"Dans certaines villes comme Toronto ou Vancouver, il y a effectivement des acheteurs non-résidents. Mais jusqu’ici, ces acheteurs-là représentaient quand même une proportion marginale du marché", explique-t-il à France Info.

Ainsi, à la place de cette mesure, certains experts estiment qu'il vaudrait mieux accélérer la construction de logements neufs.

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