Vendredi 18 octobre 2025, Vincent Jeanbrun, nouveau ministre de la Ville et du Logement, a annoncé à l’AFP que le tant attendu statut du bailleur privé, d’abord absent du budget 2026, fera finalement l’objet d’un amendement.
Taux Empruntis relevés le 06/12/2025
Le statut du bailleur privé finalement intégré au budget
Le statut du bailleur privé, attendu depuis une dizaine d’années par les professionnels de l’immobilier, sera proposé et débattu au Parlement, cette semaine.
Vincent Jeanbrun, nouveau ministre en charge de la Ville et du Logement, l’a annoncé vendredi 18 octobre, à l’AFP, relayé par les Échos : « Face à la crise du logement, il y a urgence à agir vite et fort. C’est ce que demande toute la profession, qui rappelle — fort justement — le rôle central des propriétaires privés dans l’équilibre de notre offre locative. C’est pourquoi, avec ce dispositif, investir dans le logement neuf permettra de bénéficier d’un amortissement fiscal stable et incitatif ».
Ce statut a pour objectif de soutenir les propriétaires qui investissent dans l’immobilier locatif, souvent via un crédit immobilier. Toujours selon les Échos, le gouvernement prévoit de créer un amortissement fiscal destiné à réduire la base imposable des revenus locatifs de 2 % pour les logements neufs. Les logements anciens devraient aussi être concernés par cette aide. Les élus souhaiteraient inciter leurs propriétaires à faire des rénovations énergétiques.
Tous les détails du texte n’ont pas encore été fixés. Le ministre assure que le projet est actuellement débattu avec le ministère de l’Économie et les professionnels du logement.
Un soulagement pour le secteur de l’immobilier
Cet amendement a réjoui les professionnels de l’immobilier : « cette annonce est une très bonne nouvelle », s’est ravi Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). « Je me réjouis que le dossier soit remis en haut de la pile », a-t-il exprimé à l’AFP, repris par le Télégramme.
La Fédération française du bâtiment (FFB) partage cette opinion, même si son président Olivier Salleron estime encore « trop faible » le taux d’amortissement fixé à 2 %. Interrogé par le Télégramme, Pierre Madec, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), voit cette annonce comme un « message positif ». Toutefois, il tient à rappeler que cette mesure nécessite « des contreparties qui bénéficient aux locataires », comme ce fut le cas avec le plafonnement des loyers associé au dispositif Pinel.
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