Le marché immobilier français fait face à une reprise encore fébrile avec une remontée des prix limitée fin septembre. SeLoger et Meilleurs Agents font le point sur la situation actuelle dans leur dernier baromètre national des prix de l’immobilier.
Taux Empruntis relevés le 06/12/2025
Une hausse des prix limitée
D’après le baromètre, en septembre, la montée des prix reste légère. En effet, on enregistre + 0,1 % en moyenne sur le territoire français.
Du côté des zones rurales, les tarifs de l’immobilier sont même en baisse de 0,1 %. À Paris, après plusieurs mois de hausse en douceur à 0,3 %, les prix marquent une pause. Aucune évolution n’a été observée fin septembre. De même pour la ville de Rennes qui stagne à 0 %.
Toutefois, certaines métropoles continuent d’évoluer positivement. C’est le cas notamment de Toulouse (+ 0,8 %), Nice (+ 0,8 %), Bordeaux (+ 0,7 %), Montpellier (+ 0,7 %) ou encore Lyon (+ 0,5 %).
Revendre en 2025 : bénéfique ou pas ?
Toujours selon SeLoger et Meilleurs Agents, revendre un bien immobilier en 2025 peut s’avérer bénéfique en permettant de ressortir avec un capital renforcé ou entraîner une perte d’argent. Cela va notamment dépendre de la date d’achat et de l’évolution positive ou négative des prix.
Une contrainte principale vient ralentir le marché : les taux immobiliers. En effet, ces derniers peinent à redescendre et impactent aussi bien les acheteurs que les vendeurs.
Cela s’illustre particulièrement dans les villes du top 50. Malgré des corrections de prix assez importantes au cours des dernières années, ceux-ci restent encore trop élevés, le pouvoir d’achat est donc limité. De plus, les conditions de crédit amplifient ces tensions.
Qui sont les gagnants et les perdants ?
Ces inégalités créent des gagnants, mais aussi des perdants. D’après l’étude, dans la majorité des villes du top 50 (51 %) il a fallu compter 4 ans pour reconstituer l’apport personnel investi lors de l’achat d’un logement. Uniquement 16 % des communes de cette liste ont permis de le reconstituer en 2 à 3 ans. Pour 33 %, c’est en 5 à 6 ans que les propriétaires ont retrouvé cette somme.
L’étude cite l’exemple de Paris, Lyon, Villeurbanne ou Nantes qui sont, selon SeLoger, des « pièges à la revente » dans le cas d’un achat réalisé après 2020. Alors que de leur côté, Le Mans et Brest permettraient déjà de retrouver son apport personnel.
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