Moins dynamique qu’auparavant, l’immobilier côtier marque une pause. La hausse des prix ralentit nettement, avec des baisses notables dans certaines régions et une correction marquée en Occitanie. À l’inverse, la Corse s’envole et quelques stations balnéaires très prisées affichent des valeurs record, réservées à une clientèle haut de gamme.
Taux Empruntis relevés le 06/12/2025
Un marché en phase d’accalmie
Selon la dernière étude de SeLoger, le marché immobilier des stations balnéaires traverse une phase d’accalmie. Sur un an, les prix n’ont progressé que de 0,2 %, contre 0,4 % au niveau national. Ces communes, qui comptent au moins une plage et plus de 20 % de résidences secondaires, affichent depuis cinq ans une tendance stable, parfois même marquée par des baisses.
Provence-Alpes-Côte d’Azur et façade atlantique
Le littoral demeure pourtant bien plus onéreux que la moyenne nationale, avec un prix de 4 888 €/m² contre 3 108 €/m² dans l’ensemble du pays. En Provence-Alpes-Côte d’Azur et sur la façade atlantique, deux zones parmi les plus recherchées, le mètre carré se situe entre 5 380 et 5 980 €. Les hausses y sont limitées à 0,6 % et 0,1 %.
Bretagne, Manche et Occitanie
À l’inverse, la Bretagne et la Manche reculent légèrement, avec des prix proches de 4 000 €/m² et des baisses de 0,6 % et 1,3 %.
En Occitanie, la correction est plus marquée : le marché enregistre un repli de 4,4 %. Certaines stations balnéaires subissent des ajustements notables, comme Collioure et La Grande-Motte où les prix chutent de 6,2 % et 7,2 %, pour s’établir autour de 4 900 €/m². Palavas-les-Flots déjoue la tendance avec une progression de 1,6 % et un prix moyen de 5 634 €/m².
Cette évolution s’inscrit dans une dynamique naturelle après plusieurs années de fortes hausses. Pour Imane Selmane, économiste chez SeLoger, les incertitudes économiques et la remontée des taux immobiliers contribuent aussi à freiner l’appétit des acheteurs de résidence secondaire.
La Corse, une exception avec une forte envolée des prix
La Corse fait figure d’exception. L’île enregistre une envolée de 8,6 % sur un an, portée par son cadre de vie et son climat attractif. Les prix y restent toutefois plus accessibles que sur la Côte d’Azur, avec 4 244 €/m² contre 5 980 €/m².
Comme ailleurs, la proximité du littoral continue de gonfler les valeurs, mais certaines communes offrent encore des opportunités abordables. À Ploéven, en Bretagne, le mètre carré se négocie à 1 786 €, tandis qu’il faut compter 2 029 €/m² à Geffosses et 2 048 €/m² à Woignarue, dans la Manche.
Des stations balnéaires prestigieuses aux prix records
À l’opposé, quelques adresses prestigieuses atteignent des niveaux record. Sur la Côte d’Azur, Saint-Jean-Cap-Ferrat culmine à 17 754 €/m², suivi de Ramatuelle à 15 805 €/m². Du côté du bassin d’Arcachon, Lège-Cap-Ferret s’établit à 15 652 €/m².
Ces montants confirment qu’au sein de certaines stations très prisées, l’acquisition d’une résidence secondaire reste réservée à une clientèle aisée.
Profitez de notre expertise au meilleur taux !
à partir de 2,90% sur 15 ans(1)
Autres actualités