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Crédit immo : la Covid-19 grippe la production de prêts immobiliers

Crédit immo : la Covid-19 grippe la production de prêts immobiliers
Crédit immo : la Covid-19 grippe la production de prêts immobiliers

La crise sanitaire l’emporte sur les aspirations des Français à changer de logement. En janvier 2021, le nombre de prêts immobiliers accordés a reculé de 16% par rapport à la même période un an avant, mais c’est surtout le montant de production qui a accusé une belle dégringolade (-22,3%). Les assouplissements du Haut Conseil de stabilité financière fin 2020 ainsi que les taux bas de crédit immobilier n’ont pas suffi à retourner la tendance. 

Un horizon assombri par la crise sanitaire

Le marché immobilier tourne au ralenti. Ce n’est pas la faute des restrictions de déplacement, qui n’empêchent pas la tenue des visites (avant 18 heures), ni les rendez-vous chez le banquier pour parler financement ou le notaire pour signer les compromis et actes définitifs de vente. En ces temps de Covid-19, les transactions sont grippées par la crise économique qui découle des mesures sanitaires en vigueur depuis bientôt un an. Si les aides de l’État retardent l’explosion du chômage, la perte de pouvoir d’achat et l’assombrissement des perspectives d’avenir pour les actifs évoluant dans les secteurs les plus touchés (hôtellerie-restauration, évènementiel, tourisme) a impacté le crédit immobilier. 

La production en baisse par rapport à 2020

En 2020, la production de crédits immobiliers avait fortement reculé en 2020 : -16,5% en montant, -18,1% en nombre d’emprunts accordés. En janvier 2021, la tendance ne faiblit pas. Elle s’amplifie même : -16% pour le nombre de contrats de prêt immobilier signés sur la période par rapport au premier mois de l’année 2020, mais -22,3% pour le montant total financé par les établissements prêteurs. L’Observatoire Crédit Logement/CSA attribue évidemment cette baisse désormais endémique à la dégradation de la solvabilité des ménages, qui nuit aux acquisitions – le projet d’une vie qui nécessite une bonne visibilité sur l’avenir. Le recul du moral des ménages vient d’ailleurs soutenir cette thèse : il s’est replié en janvier comme l’a mesuré l’Insee. Les Français préfèrent épargner que de s’engager dans un achat immobilier. Les ménages semblent pessimistes sur leur situation financière future. 

Des conditions d’accès pourtant assouplies

Si le contexte sanitaire peut inquiéter les ménages, le gouvernement entend rassurer les Français et les encourager à soutenir le marché immobilier. Le HCSF a d’ailleurs assoupli, avec prudence certes, les conditions d’accès au crédit en relevant notamment le taux d’endettement à 35% (assurance comprise) et en permettant une durée d’emprunt de 27 ans pour un crédit destiné à l’achat d’un bien neuf ou à rénover. L’autorité régulatrice autorise désormais les banques à outrepasser les mesures restrictives pour 20% des dossiers, priorité aux primo-accédants. La BCE (Banque Centrale Européenne) participe elle aussi à la dynamisation du marché immobilier puisqu’elle conserve des taux directeurs négatifs. C’est ce qui permet aujourd’hui aux banques de pouvoir prêter à des taux aussi bas. Par ailleurs, le taux d’usure réhaussé au premier trimestre 2021 par la Banque de France offre plus de marge aux emprunteurs les moins favorisés qui se retrouvaient auparavant bloqués par leur TAEG (Taux annuel effectif global). L’ensemble de ces mesures ainsi que les taux bas d’emprunt (1,10% sur 20 en moyenne) devraient aider à dynamiser un marché immobilier qui a été impacté par la crise sanitaire, mais qui a montré toute sa résilience et conforté l’idée de la pierre comme valeur refuge.

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