Crédit immobilier : quel est votre projet ?
Les biens immobiliers avec extérieur n’ont jamais eu autant la cote. Conséquence des confinements successifs liés à la crise sanitaire, les ventes avec extérieur ont explosé. Avoir un extérieur est devenu essentiel.
À Paris, où les biens avec un balcon, terrasse ou jardin sont rares, les extérieurs représentent un critère qui vaut de l’or. Dans un contexte marqué par des prix qui ont globalement eu tendance à se stabiliser depuis un an dans la capitale, les extérieurs font tout de suite grimper le prix des logements. Ainsi l’activité est très dynamique et on observe des ventes record sur un marché de l’immobilier de prestige. Selon l’agence haut de gamme Vendmy, le marché parisien est à deux vitesses. D’un côté, l’ultra-luxe connaît un engouement grâce à une clientèle fortunée française en quête de biens d’exceptions avec un extérieur. De l’autre, les appartements plus classiques évoluent sur un rythme de marché plus lent avec des prix qui se stabilisent, voire baissent selon les quartiers.
Dans des secteurs urbains, avec peu d’extérieurs et où le prix au mètre carré est élevé, une terrasse ou un balcon représentent une plus-value non négligeable. Cela compte dans la valeur du bien. Et c’est d’ailleurs cette envie d’extérieur qui peut pousser de futurs acquéreurs à s’éloigner des grandes villes.
Généralement, on pondère les surfaces extérieures (balcon, terrasse, etc.) à environ 30 % de la surface habitable (la norme à Paris), mais parfois cela peut atteindre 50 % du prix. Pour des terrasses et jardins sur le toit avec vues sur la tour Eiffel, si le mètre carré se négocie à 16 000 euros le mètre carré, la terrasse peut être estimée à 8 000 euros le m2. La valeur n’est bien entendu pas la même selon l’exposition ou la vue, et les pondérations seront de fait différentes.
Les extérieurs sont très demandés dans la capitale et dans les communes situées autour de Paris. Les acquéreurs avec un budget plus modeste n’ont pas hésité à acheter en banlieue même si la recherche est relativement difficile dans des zones où peu de maisons sont évaluées à moins d’un million d’euros, comme Boulogne-Billancourt, Vincennes, Saint-Mandé ou encore Saint-Germain-en-Laye.
Avec le développement du télétravail, il est aussi possible d’envisager de s’éloigner un peu plus encore des zones urbaines. La quête d’espace, de verdure et d’un meilleur cadre de vie pousse certains propriétaires d’appartements sans extérieur à investir dans une résidence secondaire ou des résidences semi-principales.
En parallèle, certaines copropriétés aménagent des parties extérieures partagées. Ces extérieurs « communs » se développent de plus en plus en zones urbaines. On le voit notamment à Montreuil (Seine-Saint-Denis) avec des toits aménagés accessibles à tous les habitants. En immobilier, avoir un extérieur est un critère qui est devenu indispensable et qui permet surtout de contribuer à la qualité de vie dans le logement. Pour aider les futurs acquéreurs, des outils de simulation de prêt immobilier sont mis à disposition pour leur permettre de préparer leur projet pour augmenter leurs chances d’être financés.
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