Investir pour maximiser ses gains en 2024

Que faut-il savoir sur l’investissement ?

L’investissement est un moyen de faire fructifier son épargne. Il peut répondre à différents objectifs :

• constituer un complément de revenu à plus ou moins longue échéance (immédiate ou au moment de la retraite) ;
• sécuriser une épargne pendant une période déterminée (le capital investi est alors bloqué durant une période);
• développer un patrimoine immobilier ou mobilier ;
• participer au développement d’entreprises ou d’une filière (économie verte par exemple) ;
• préparer un achat immobilier, les études d’un enfant ou un projet professionnel (l’investissement est souvent à court terme)…

Le produit qui fera l’objet de l’investissement se choisit en fonction du projet et des attentes (rentabilité maximale, gains réguliers et sécurisés, placement à court terme…).

Il existe de nombreux produits d’investissement (immobilier, actions, objets d’art…) avec des rendements et des risques variables.

Investir : quels sont les avantages ?

L’investissement permet de placer l’argent “qui dort” sur un compte bancaire et d’obtenir un gain financier et/ou matériel (c’est le cas pour l’immobilier, pour les objets de collection ou les œuvres d’art). Il permet principalement d’augmenter le capital de départ, d’engendrer des revenus supplémentaires et de développer ses actifs (patrimoine, finances, œuvres d’art…).

Pour gérer et maîtriser au mieux vos placements, nous vous conseillons d’investir dans un produit pour lequel vous avez une réelle affinité (connaissance, curiosité, expertise…) plutôt que de choisir un produit pour sa rentabilité potentielle.

Quels sont les risques possibles en investissant ?

Il faut garder à l’esprit qu’investir comporte toujours des risques. Seulement ceux-ci sont plus ou moins élevés en fonction du produit et du montant du capital placé. Le principal risque est de perdre l’épargne constituée en partie ou en totalité.

Les inconvénients varient bien entendu selon le type d’investissement réalisé. Par exemple, en investissant dans une location, vous courez le risque d’avoir des loyers impayés ou de ne pas trouver de locataires pendant plus ou moins longtemps. En investissant dans des actions boursières, votre placement est soumis aux fluctuations du marché, imprévisibles et incertaines. En investissant dans une œuvre d’art, vous ne savez pas si la cote de l’artiste va rester stable ou s’effondrer.

Rassurez-vous : un investissement peut aussi s’avérer intéressant et fructueux. L’idée est d’appréhender la notion de risques et de pertes avant de se lancer dans l’investissement pour :

• d’une part choisir un produit adapté au niveau du risque que vous êtes prêt à supporter ;
• d’autre part déterminer la somme maximale à placer sans que cela vous porte préjudice.

Pour limiter les risques, il est conseillé de se faire accompagner par des experts et/ou de diversifier ses types d’investissements. Si un placement est moins rémunérateur qu’un autre, cela permet d’équilibrer et de réduire les pertes.

Dans quel produit est-il possible d'investir en 2023 ?

Immobilier

L’investissement immobilier est et a toujours été une valeur sûre pour les Français désireux de placer leurs économies. 2023 ne fait pas exception à la règle, même si les taux immobiliers ont évolué.

Investir dans l’immobilier est un bon moyen de se constituer un patrimoine et compléter ses revenus en louant le bien acheté, par exemple. Cependant, l’opération implique bien souvent de souscrire un emprunt bancaire et de mobiliser du temps pour la gestion locative.

Le placement immobilier comporte aussi des risques qu’il est important de connaître dès la préparation du projet (loyers impayés, vacances locatives, dégradations…).

Si vous envisagez d’investir dans l’immobilier, plusieurs pistes sont à explorer :

• l’investissement locatif : le bien peut être neuf ou ancien, loué vide ou meublé. Autant de caractéristiques à étudier car elles peuvent donner droit à des avantages fiscaux (dispositifs Denormandie, Pinel et Loc’Avantages, abattement forfaitaire de 50 % des revenus imposables ou déduction des charges locatives avec le statut de LMNP (loueur de meublé non professionnel)…) ;
• l’achat de parts de SCPI (société civile de placement immobilier), aussi appelé investissement pierre-papier : vous investissez dans l’immobilier, sans avoir à vous occuper de la gestion locative (des frais de gestion sont tout de même à régler à la SCPI).

Bourse

Vous réfléchissez à un investissement en bourse ? Malgré le contexte géopolitique, l’inflation et les crises sanitaires, l’achat d’actions et / ou d’obligations reste intéressant. Mais il est préférable de connaître les spécificités des placements financiers pour investir sereinement.

• En achetant des actions, vous obtenez des parts d’une entreprise et vous participez à son développement. Le rendement moyen des actions cotées en bourse se situe entre 6 et 10 %. Le marché boursier évolue chaque jour. Les actions peuvent ainsi gagner ou perdre en valeur à tout moment. Pour que le placement soit rentable, les experts recommandent un investissement à long terme (minimum 10 ans) et une épargne minimale de 10 000 €.

• Les obligations sont des créances contractées par une entreprise, une collectivité locale ou par l’État. En achetant une obligation, vous contractez une partie de cette dette. En contrepartie, l’entreprise ou l’État vous rémunère périodiquement selon un taux d’intérêt fixe ou variable et vous récupérez le capital investi à une échéance fixe (entre 5 et 30 ans). Les obligations sont des placements moins risqués que les actions, mais elles présentent de fait un rendement inférieur (2 à 5 %).

Cryptos

Bien que récentes en comparaison des autres produits de placement existants, les cryptomonnaies ont le vent en poupe. Elles affichent en effet des rentabilités attractives. Mais il est fortement recommandé de bien connaître le secteur et ses particularités et d’être prêt à prendre des risques. Car le marché commençant à émerger, il est difficile d’avoir du recul pour jauger de l’opportunité des offres.

Il s’agit en fait de monnaies numériques utilisées sur Internet et codées par un système de cryptage. Les plus connues sont : Bitcoin, Tether, Ethereum, USD Coin ou encore Binance USD. Mais, en réalité, en avril 2023, ce sont plus de 23 642 cryptomonnaies qui étaient recensées ! Preuve du développement exponentiel du marché.

Si vous souhaitez investir dans la cryptomonnaie, privilégiez les actifs les plus populaires et les plus stables et prévoyez un placement de long terme.

NFT

Ce sigle ne vous dit rien ? Les NFT (pour Non Fongible Token en anglais) désignent des objets virtuels et cryptographiques (image, vidéo ou audio) non reproductibles car certifiés par la blockchain (un mode de stockage et de transmission des données).

Les NFT sont uniques, ce qui les rend rares et prisés. Ils sont apparus sur le marché de l’art contemporain en 2016 pour se diversifier dans le monde du sport et des jeux vidéo.

D’après le site d’analyse DappRadar et le site lesnumeriques.com, le montant des ventes de NFT s’est élevé à 25 milliards de dollars en 2021. Les échanges se basent sur les cryptomonnaies.

Investir dans les NFT peut être un placement porteur, mais comme le marché est en plein développement, ce type d’investissement est à réserver à ceux qui aiment prendre des risques.

Or

L’or est considéré comme une valeur refuge (ses prix augmentent quand la bourse dévisse ou quand les contextes géopolitiques sont tendus) et stable. Investir dans l’or en 2023 peut s’avérer un placement fructueux, à condition de prévoir un investissement de long terme.

Différentes solutions sont disponibles, si vous envisagez d’investir dans l’or :

• acheter de l’or matériel (pièces ou lingots) ;
• investir dans l’or papier (actions de sociétés aurifères, fonds aurifères…).

À titre informatif, en avril 2023, l’once d’or (soit environ 29 grammes) a une valeur de 2 000 dollars.

Le marché de l’or fluctue selon quatre facteurs principaux (la valeur du dollar, l’inflation, les flux de capitaux et l’activité interne du secteur). Autant de paramètres qu’un investisseur se doit de connaître et de suivre pour gérer au mieux son placement.

Art

Investir dans des œuvres d’art est une autre solution pour placer son épargne et la faire grandir. Mais la rentabilité de la transaction repose sur plusieurs éléments, comme le choix de l’œuvre, les modalités d’acquisition et le prix.

Si vous cherchez à investir dans une œuvre authentique à une juste valeur, il est préférable de s’adresser à des experts (courtiers en art, galeristes, antiquaires…), qui peuvent s’assurer de l’exactitude du prix et de la qualité de l’œuvre. Vous pouvez aussi participer à des ventes aux enchères publiques et choisir des artistes connus.

Le marché de l’art évolue rapidement au gré des tendances et des modes, ce qui peut faire fluctuer le prix d’une œuvre. L’idéal est d’investir dans des œuvres ou des artistes à la cote avérée et stable, mais forcément le prix demandé sera plus élevé.

Sachez que :

• les œuvres d’art ne sont pas comptabilisées dans l’actif soumis à l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) qui remplace l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) depuis 2018. Il convient de se reporter à l’article 98A du code général des impôts pour connaître les œuvres d’art ouvrant droit à une défiscalisation ;
• la revente entraîne une taxation (pour toute œuvre d’un montant supérieur à 5 000 €) équivalente à 6 % du prix du bien.

Objets de collection

Acheter des objets de collection permet de placer son épargne et de se constituer un patrimoine mobilier. Comme pour les autres placements, cela nécessite un certain nombre de connaissances dans le domaine pour jauger l’authenticité, la valeur et la qualité.

Sont considérés comme objets de collection : les timbres-poste, les véhicules de collection, les pièces de monnaie datant d’avant 1 800, ainsi que les objets archéologiques. Ils acquièrent leur valeur selon leur ancienneté et leur rareté.

Investir dans des objets de collection peut générer un bon retour sur investissement. Mais le public visé est souvent plus restreint et la valeur n’augmente pas systématiquement avec le temps.

Comme pour les œuvres d’art, la revente des objets de collection est soumise à une taxation forfaitaire de 6 % du prix du bien.