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Bilan régional 2009 : le montant moyen repart à la hausse

Bilan régional 2009 : le montant moyen repart à la hausse

153 036 €, c’est le montant moyen dépensé en 2009 en France en vue d’une acquisition immobilière. Un constat développé dans notre dernier bilan régional relatif à l’année 2009.

Un montant moyen en hausse

Le montant moyen est reparti en hausse. Les emprunteurs auront de fait dépensé en moyenne 153 036 € en 2009, contre 150 512 € en 2008 et 153 000 € en 2007. De 2005 à 2009, le montant moyen aura progressé de 11%. Géographiquement, la hausse est quasiment générale et varie entre 1% et 4.5%, selon les régions. L’indice est en progression en Île-de-France, Rhône-Alpes, Méditerranée, Sud-ouest et Ouest, au contraire du Nord et de l’Est où le montant moyen s’est stabilisé autour de 142 000 €. Pour mémoire, la seule région haussière l’an dernier était l’Île-de-France. Par ailleurs, si l’on compare le montant moyen pour chaque région, on constate que l’Île-de-France est la plus chère en 2009 avec 194 895 €, devant la Méditerranée (164 618 €). Inversement, le Nord (141 589 €) et le Sud-ouest (137 137 €) sont les régions les moins chères.

Même tendance pour l’apport moyen

L’apport personnel est lui aussi en hausse. Il atteint 34 882 € en 2009, au dessus donc des 33 800 € d’il y a deux ans. Par rapport à 2005 (25 000 €), cet indicateur a carrément progressé de 40%. Par région, c’est en Île-de-France que le montant de l’apport est le plus important (51 856 €), devant la Méditerranée (44 287 €). En queue de classement, nous trouvons l’Est (24 350 €) et le Nord (23 985 €). Par ailleurs, en additionnant l’apport et le montant moyens, nous constatons que le montant total affiche une hausse pour la première fois depuis deux ans avec 187 918 € en 2009, contre 184 000 € en 2007 et 2008 et 162 000 € en 2005. En cinq ans, cet indice aura progressé de 16%.

Une durée moyenne en reflux

Les particuliers empruntent sur des durées moins longues. Alors que les prêts étaient accordés en 2008 sur 20 ans et 1 mois, cette moyenne est descendue l’an dernier à 19 ans et 2 mois. En réalité, cette baisse avait commencé dès 2008, conséquence notamment « du retrait par les banques des produits de longue durée ». Selon Maël Bernier, Directrice de la communication chez Empruntis.com, « ces produits sont en effet revenus véritablement dans l’offre bancaire seulement depuis le début du second semestre 2009 ». Ce qui veut dire que la durée moyenne pourrait repartir en hausse cette année. Et pour cause : les primo-accédants occupent une part grandissante dans la demande de crédits. Or, les prêts longue durée se destinent avant tout à cette catégorie d’acheteur qui dispose d’apports moins importants.

Un emprunteur-type qui vieillit et s’enrichit

La tendance est claire : l’emprunteur-type vieillit. De 34 ans en 2005, l’âge moyen est passé quatre ans plus tard à 37 ans. Autre conclusion : le revenu moyen par foyer est en hausse. Il s’établit en 2009 à 4 562 € nets/mois, soit une progression de 21% par rapport à 2005 (3 768 € cette année-là). Or, si l’on compare ce résultat avec le revenu moyen par foyer en France, nous constatons un décalage significatif (4 562 € donc, contre 2 478 €). Un « décalage » qui explique l’attentisme du marché immobilier hexagonal, malgré des taux d’intérêt attractifs et les « efforts notables de la part des banques ». Les prix immobiliers étant en effet trop élevés, investir dans la pierre se destine avant tout aux acheteurs disposant de revenus supérieurs à la moyenne. « Notamment dans les zones où l’offre de logements est très considérablement inférieure à la demande », ajoute Maël Bernier. Géographiquement, c’est en région francilienne que la durée des prêts et les revenus sont les plus élevés (respectivement 5 127 € et 19,7 années). À l’inverse, c’est dans l’Ouest que la durée moyenne est la plus faible (18,5 années) et dans l’Est que les revenus sont les moins élevés (4 136 €).

Les taux immobiliers en reflux

Les taux fixes des crédits aux particuliers sur les durées 15 et 20 ans (les durées de référence) s’établissent respectivement à 4.24% et 4.38%, contre 4.96% et 5.06%. Des disparités par région sont observées avec un écart de 0.20% entre la région la moins chère (le Sud-ouest) et celle plus chère (le Nord). À ce titre, trois régions se situent en deçà de la moyenne nationale : le Rhône-Alpes (4.19% sur 15 ans et 4.32% sur 20 ans), l’Ouest (4.21% et 4.36%) et le Sud-ouest (4.15% et 4.29%).

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