Revue de presse - mai 2015

Dernière retombée

Le Monde - Qui peut bénéficier du prêt à taux zéro ?

« Cette quotité s'applique au montant de l'opération dans la limite d'un plafond compris entre 100 000 euros pour un logement ancien avec travaux en zone C et 150 000 euros pour un bien neuf en zone A pour un célibataire », précise Cécile Roquelaure, porte-parole d'Empruntis

Historique

- La hausse des taux est-elle dangereuse pour l’épargnant ?

Après plusieurs mois de baisse extraordinaire des taux, une tendance à la hausse est perceptible depuis quelques semaines. Celle-ci alarme les épargnants, cependant elle est très limitée et a un impact réduit. Les renégociations sont encore possibles et c’est « le niveau de négociation qui sera le premier impacté avec des décotes plus sélectives » modère Cécile Roquelaure directrice de la communication et des Etudes d’Empruntis. Les autres « univers financiers » semblent insensibles à ce changement.

- Les courtiers s’imposent sur le marché, très actif, de la renégociation de prêts

Entre nouveaux acheteurs et emprunteurs voulant bénéficier des taux avantageux pour renégocier leurs crédits, le décuplement des demandes permet l’ascension des intermédiaires. « Lorsqu’un emprunteur veut profiter d’une baisse de taux, il va d’abord voir sa banque, ce qui est plus simple et économique, mais s’il essuie un refus, il s’adresse presque toujours à un courtier pour ne pas avoir à faire lui-même le tour des autres banques » analyse Cécile Roquelaure, directrice de la Communication et des Etudes d’Empruntis. Ils permettent aussi d’éviter les pièges habituels des banques.

- La fin de la baisse des taux…

Les banques empruntent plus cher et cela aura un impact à court terme sur les taux de crédit, qui resteront tout de même bas. Si vous n’avez pas encore renégocié votre crédit immobilier, il est temps, car bientôt il sera trop tard

- Comment s’y retrouver parmi les divers types de crédits proposés

Pour sélectionner un type de crédit, il faut d’abord déterminer le projet, la durée souhaitée et une mensualité confortable. A savoir que les différents types de crédits n’ont pas tous les mêmes taux. Une demande non-justifiée sera plus coûteuse qu’un prêt usuel. Cécile Roquelaure, Directrice de la Communication et des Etudes, conseille de comparer les offres de tous les établissements de crédits en faisant varier la somme empruntée pour faire baisser le taux. Elle préconise la vigilance concernant les taux d’appel offerts sur des périodes courtes et aux mensualités trop lourdes.

- Baisse des taux. Une aubaine pour renégocier

Avec une moyenne de 2,30% sur 20 ans et jusqu’à « 1.69% avec un bon dossier » selon le courtier Empruntis, les demandes de renégociation affluent. « Les banques sont confrontées à un flux de demandes de financement très important » acquiesce Cécile Roquelaure, Directrice de la Communication et des Etudes d’Empruntis. Le marché concurrentiel oblige les banques « à revoir leur politique en cours d’année pour ne pas perdre de part de marché » ajoute Cécile Roquelaure. Les banques sacrifient donc leur marge pour fidéliser leurs clients : une chance pour les emprunteurs.

- Afflux de demandes dans les banques, les délais s’allongent…

L’allongement du délai de traitement par certains établissements peut avoir des conséquences importantes pour l’emprunteur dans le cas d’une acquisition. Le conseil d’empruntis : solliciter plusieurs banques en même temps, pour choisir sa banque ne pas privilégier uniquement le taux, mais également la capacité de la banque à vous accompagner dans les délais

- Taux bas : renégocier son crédit immobilier, une aubaine pour le particulier… pas pour son banquier

« Après un an sans discontinu, la baisse des taux de crédit immobilier ne fléchit toujours pas » indique le courtier Empruntis. Avec des taux moyens sur 20 ans de 2,29% descendant à 1,69% pour un bon dossier, les taux sont historiquement bas. Cependant, l’augmentation de 1% du taux d’emprunt à 10 ans sur le marché obligataire inquiète le particulier. Les taux ne semblent pourtant pas touchés pour le moment. En effet, la démarche s’avère rémunératrice même pour des prêts souscrits récemment. Cause d’ « un flux de demandes de financement très important » remarque Cécile Roquelaure, Directrice de la Communication et des Etudes chez Empruntis. Les banques doivent alors être suffisamment compétitives pour « ne pas perdre de part de marché ».

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