Une mesure qui risque de peser sur le budget des Français. Les tarifs de l’électricité vont augmenter d’un peu moins de 10 % à partir du 1er février. Une annonce confirmée dimanche soir par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, lors d’une interview au 20h de TF1.
Il y explique que « la facture d’électricité sur les tarifs heures pleines/heures creuses va augmenter de 9,8 % au 1er février, et sur les tarifs de base de 8,6 % ». Une dépense supplémentaire pour les ménages, qui s’ajoute au rétablissement de la taxe d’accise sur l’électricité pour l’année 2024.
Jusqu’à environ 18 € de plus par mois
Le montant de cette hausse dépendra alors du type de contrat souscrit, et de la nature du logement concerné. Par exemple, selon les simulations fournies par le ministre, les habitants d’une maison de 4 pièces chauffée à l’électricité verraient leur facture grimper de 17,80 € par mois.
Autrement, une boulangerie bénéficiant du tarif réglementé en heure pleine / heure creuse, coûterait 116 € de plus chaque mois. Enfin, cette augmentation atteindrait 4,50 € en plus par mois pour un appartement d’une pièce non chauffée à l’électricité.
Une hausse de 44 % en deux ans
Cette augmentation respecte donc l’engagement du gouvernement de limiter à 10 % maximum la hausse de tarif réglementé de l’électricité, lors de sa révision annuelle. Cependant, ce tarif avait déjà augmenté de 4 % en février 2022, 15 % en février 2023 et 10 % en août 2023. Ce qui porte l’augmentation totale sur deux ans à 44 %.
Bruno Le Maire reconnaît alors « une décision difficile », mais la justifie par la nécessité de « garantir notre capacité d’investissement dans de nouvelles capacités de production électrique et puis pour sortir définitivement du quoi qu’il en coûte ».
Une augmentation contraire aux recommandations de la CRE
Si cette augmentation des tarifs restait prévue avec la fin progressive du bouclier tarifaire, elle s’oppose aux directives de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), dont les calculs avaient été rendu publics le 15 janvier dernier.
L’autorité avait de son côté recommandé de ne quasiment pas changer les tarifs réglementés de l’électricité, en raison de la « détente des prix sur les marchés de gros ». Pour rappel, les prix sur ces marchés ont chuté de plus de 30 % sur les 6 derniers mois, ce qui permettait (toujours selon la CRE), de compenser la suppression du gel tarifaire du bouclier 2023.
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