
En 2024, d’après l’Insee, 13 % de la population vivant dans un logement ordinaire déclarait se trouver en situation de privation matérielle et sociale. Cette proportion a légèrement baissé par rapport à 2023, mais reste au-dessus de la moyenne observée entre 2013 et 2020 (+0,6 point).
Une tendance élevée pour la 3e année consécutive
Environ 8,6 millions de ménages (13 %) se trouvent en situation de privation matérielle et sociale. Cet indicateur permet de repérer les personnes ne pouvant pas couvrir les dépenses liées à au moins cinq éléments de la vie courante parmi treize.
Ces éléments, listés par l’Insee, peuvent être le fait de chauffer son logement à la bonne température, s’acheter des vêtements neufs, accéder à Internet depuis son domicile ou encore manger de la viande ou du poisson tous les deux jours. À l’inverse, 55 % affirment ne pas subir de privation.
Depuis 10 ans, le nombre de ménages qui sont dans l’incapacité financière de chauffer correctement leur logement n’a cessé d’augmenter. Il concernait 5,9 % des privations en 2014 et a atteint 11,5 % en 2024, en lien avec la hausse des prix de l’énergie de ces dernières années.
Du côté des personnes déclarant se priver de repas avec de la viande, du poisson ou l’équivalent végétarien, le taux est passé de 12,3 % en 2023 à 10 % l’année suivante. Cette baisse est due à un fort ralentissement de l’inflation sur cette période passant de 4,9 % à 2 %.
Elle est aussi visible sur le financement d’une semaine de vacances dans l’année (21,2 % de la population en 2024 contre 24,9 % il y a 10 ans) ou encore l’accès à Internet à domicile (1,2 % en 2024 contre 2,6 % en 2014).
Il est vrai que certaines dépenses courantes peuvent représenter une charge financière lourde à supporter, surtout si les ménages concernés sont engagés dans plusieurs emprunts.
Le rachat de crédit peut alors être une solution à envisager, si la situation de l’emprunteur le permet. Le regroupement de plusieurs crédits en un seul, plus adapté à la situation financière actuelle de l’emprunteur, permet de réduire les mensualités de remboursement. Cela est possible grâce à l’allongement de la durée de prêt, ce qui augmente en revanche le coût total du financement.
Les couples sans enfant et les propriétaires moins sensibles aux privations
Toujours selon l’étude de l’Insee, la composition des foyers, le statut d’occupation du logement et la situation vis-à-vis de l’emploi ont aussi un grand impact dans la privation matérielle et sociale.
Les familles monoparentales (26,7 %), les familles de plus de trois enfants (17,2 %) et les personnes seules (15,6 %) sont plus touchées par les privations que les couples sans enfant (6,4 %).
Du côté du logement, les propriétaires (5,3 %) sont moins contraints que les locataires (31,2 % dans le parc social et 19,1 % dans le privé). Enfin, les ménages en situation de chômage (34,7 %) sont plus concernés par le manque matériel et social que les personnes en emploi (8,6 %).
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