Pour cette rentrée 2025, l’institut de sondage Odoxa a publié une étude sur l’opinion des Français vis-à-vis de la situation économique de leur pays. Le moins que l'on puisse dire, c’est le moral n’est pas au beau fixe.
Un pessimisme économique record en 2025
En cette période de rentrée, le moral économique des ménages est au plus bas. 86 % des Français se disent moins confiants sur l’avenir économique de la France contre seulement 14 % plus confiants. Selon Odoxa, c’est l’un des pires niveaux enregistrés depuis 20 ans.
Cette détérioration est liée à la situation instable de la politique française et à la possible chute du gouvernement Bayrou. Plus de deux tiers des personnes (67 %) estiment qu’un tel contexte serait inquiétant pour l’économie française, car cela pourrait empêcher le pays d’avoir un budget pour l’année 2026.
Près de 62 % des sondés pensent même que cette situation risquerait de provoquer une crise financière en France.
Des perspectives négatives sur les mois à venir
Résultats des courses, les Français voient les 12 prochains mois comme étant difficiles. Près de 68 % d’entre eux estiment que la croissance économique sera plus faible. Cette proportion affirme aussi que leur pouvoir d’achat risque de baisser. En outre, plus de la moitié des ménages (59 %) pensent que la situation de l’emploi va encore se détériorer.
Enfin, 48 % des personnes interrogées prévoient que cette instabilité politique aura des conséquences néfastes sur leur propre situation financière.
Avec une possible baisse du pouvoir d’achat, les coûts du quotidien, tels que les factures ou encore les frais de bouche, peuvent être plus compliqués à supporter pour certains budgets.
Dans certains cas, comme celui d’un cumul de plusieurs prêts qui déséquilibrent un budget, des ménages peuvent avoir recours au rachat de crédits : s’il augmente la durée du prêt et son coût total, le regroupement de crédits permet en revanche de baisser le niveau des mensualités.
Quelles solutions envisagent les Français ?
Pour éviter le pire, les personnes interrogées sont favorables à certaines mesures notamment sur la hausse des impôts pour les plus riches (78 % pour), une réduction des aides sociales (55 %) ou encore celle du nombre de fonctionnaires (54 %).
En revanche, elles ne sont pas d'accord sur le fait de travailler plus (62 % contre) ni à une hausse globale des impôts (83 %).
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