Face à des salaires jugés insuffisants et une inflation encore récente dans les esprits, les salariés expriment un malaise grandissant. L’étude de l’Apec avec Terra Nova met en avant un recul du pouvoir d’achat et un besoin de solutions pour sécuriser l’avenir.
Pouvoir d’achat et perception des salariés
Le pouvoir d’achat demeure au centre des préoccupations des Français et les salariés du privé n’échappent pas à cette réalité. Une enquête de l’Apec menée avec Terra Nova souligne le malaise qui s’installe dans une partie croissante de la population active. La majorité des répondants considère que leur pouvoir d’achat a stagné ou reculé ces dernières années, un constat qui nourrit un sentiment d’incertitude et une inquiétude face à l’avenir.
L’inflation récente, même si elle s’atténue, a marqué les esprits et fragilisé la perception de la rémunération comme garantie de stabilité. Si les cadres se disent globalement plus satisfaits, les professions intermédiaires expriment une insatisfaction forte. Elles forment le cœur des classes moyennes et apparaissent comme les plus exposées au sentiment de déclassement.
Ces salariés, souvent diplômés et investis dans leur travail, constatent un décalage entre leurs compétences et leur rémunération. Ils se sentent peu récompensés malgré un fort engagement professionnel et une volonté affirmée de construire un patrimoine. La propriété immobilière demeure un objectif important mais elle se fait souvent au prix de sacrifices, notamment des temps de trajet plus longs et un éloignement des centres urbains.
Attentes accrues envers les pouvoirs publics
L’étude révèle également que les attentes se déplacent. Les entreprises, longtemps considérées comme le principal levier d’amélioration des conditions de vie, ne sont plus vues comme l’acteur central de la question sociale.
Une part croissante des salariés se tourne désormais vers les pouvoirs publics pour préserver leur niveau de vie. Près d’un sur deux estime que l’État reste l’acteur le plus à même de protéger le pouvoir d’achat, loin devant l’employeur. Cette tendance s’explique en partie par l’impression que les entreprises disposent de marges de manœuvre limitées.
Transparence et reconnaissance au cœur des attentes
La multiplication des primes, de l’intéressement et des compléments variables rend le salaire moins lisible et accentue le sentiment de distance. Nombre de salariés peinent à évaluer le montant exact de leurs revenus et doutent de l’équité des pratiques. Dans les petites structures, la confiance dans la bonne volonté de l’employeur est plus répandue mais les perspectives d’évolution restent restreintes. Dans les grandes entreprises, la perception est plus critique et les inégalités plus visibles.
Si certains ménages cherchent à ajuster leurs finances personnelles en s’appuyant sur des solutions telles que le rachat de crédit afin de regrouper leurs prêts pour baisser leurs mensualités (ce qui engendre néanmoins un coût total plus important), au-delà des stratégies individuelles, le besoin exprimé est celui d’une plus grande transparence et d’une reconnaissance accrue du travail fourni. Les salariés souhaitent des rémunérations plus justes et une meilleure visibilité sur leur avenir économique.
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