Bien que supprimée pour les résidences principales, la taxe d’habitation reste d’actualité pour les résidences secondaires. En 2025, elle est de plus en plus majorée, notamment dans les zones tendues où les élus locaux cherchent à libérer du logement.
Taux Empruntis relevés le 06/12/2025
Jusqu’à + 60 % de taxe en zone tendue
La réforme de la taxe d’habitation poursuit ses effets. Supprimée pour les résidences principales depuis 2023, elle reste pleinement applicable aux résidences secondaires, et les hausses s’accélèrent en 2025.
Selon la direction générale des finances publiques (DGFIP), les montants dus augmentent en moyenne de 7,1 % cette année, sous l’effet de l’élargissement du nombre de communes éligibles à cette surtaxe.
En 2025, 1 628 communes sur les 3 690 autorisées à le faire ont choisi d’appliquer une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires : d’après Capital, on observe donc une taxe en hausse dans 44 % des communes concernées, contre 40 % l’an dernier.
La hausse peut aller jusqu’à + 60 % du montant initial, avec une grande liberté laissée aux collectivités pour fixer le taux (entre + 5 % et + 60 %). L’avis d’imposition arrive depuis le 3 novembre pour les non mensualisés, et entre le 6 et le 28 novembre selon les cas.
Quelles villes appliquent les hausses les plus fortes ?
Parmi les communes qui appliquent le taux maximal de 60 %, on retrouve sans surprise les grandes villes déjà sous tension immobilière : Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nice, Montpellier…
Mais la dynamique s’étend aussi à des villes de taille moyenne (comme La Rochelle, Pessac, Chambéry ou Ajaccio), voire certaines communes de banlieue parisienne (Courbevoie, Bobigny, La Courneuve, Clichy-la-Garenne).
La majoration est particulièrement marquée dans les régions de l’ouest de la France, très prisées des acheteurs non résidents.
En tête :
- la Bretagne, où 82,7 % des communes concernées ont voté une majoration ;
- la Nouvelle-Aquitaine (67,1 %) ;
- les Pays de la Loire (63,9 %).
L’objectif est clair : encourager les propriétaires à remettre leurs biens sur le marché locatif plutôt que de les laisser vacants ou occupés de façon ponctuelle, en particulier dans les zones touristiques où les habitants permanents peinent à se loger. Les collectivités espèrent ainsi libérer des logements pour des étudiants, jeunes actifs ou familles en recherche d’un logement à l’année.
Mais dans certaines communes, cette fiscalité locale, cumulée aux frais du crédit immobilier s’il y en a un, peut alors nettement faire grimper le coût total de détention d’un bien.
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