Palmarès des villes étudiantes : Toulouse gagnant, les villes moyennes placées

Les métropoles les plus dynamiques trustent une nouvelle fois les premières places du classement 2020 des meilleures villes étudiantes publié par Le Figaro Etudiant. Mais plusieurs agglomérations de taille moyenne viennent s’intercaler dans ce palmarès, confirmant leur attrait renforcé par le confinement. 

Un trio habitué aux honneurs

Ces trois-là ne se quittent pas. Toulouse, Lyon et Nantes sont des habitués des palmarès. Leur dynamisme économique et leur cadre de vie jouent en leur faveur, et cela aussi bien auprès des actifs que des étudiants comme le démontre cette étude du Figaro. Toulouse (1^er) est distinguée pour ses grandes écoles, Lyon (2^e) n’a pas à rougir en la matière et les deux capitales régionales proposent une vie culturelle intense. En embuscade, Nantes (3^e) et Grenoble (4^e) s’appuient sur des loyers meilleur marché, sous les 19€/m² pour un studio. Un point noir pour Paris (8^e) avec ses 40,50€/m² ! A noter également la bonne place d’Aix-Marseille (5^e), dont le mérite revient avant tout à Aix-en-Provence et ses formations supérieures de prestige au soleil. 

De fortes disparités de niveau de vie

En matière de prix des loyers, ce sont néanmoins les villes moyennes qui en font un argument massue. Aux portes du top 5, Nancy s’affiche à 16,54€/m2. Angers (9^e) est à peine plus chère (16,81€/m²), Poitiers plus abordable encore (15,22€/m²).  En termes de dépenses mensuelles estimées – un budget où le logement pèse 67% en moyenne pour un étudiant –, les villes universitaires d’Île-de-France écrasent le classement en trustant les neuf premières places, seule Nice arrive à la dixième place avec plus de 1 000€ en dépenses mensuelles estimées. Étudier à Saint-Étienne, Brest, Le Mans ou Limoges permet d’économiser plus de 500€ par mois par rapport à la capitale ! 

Investir dans l’immobilier en LMNP

Le rendement élevé des petites surfaces et l’afflux régulier de la demande dans les villes étudiantes sont deux bonnes raisons d’envisager un investissement locatif. Un emplacement proche des établissements supérieurs et des transports en commun est à privilégier, et les appartements meublés sont recherchés et permettent d’améliorer un peu plus le rendement. Grâce au statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP), il est possible de déduire les intérêts du crédit immobilier finançant l’opération, tout comme les frais de gestion locative ou de l’assurance loyer impayé. A Grenoble, on peut investir dans un studio à partir de 50 000€. Avec un crédit immobilier de ce montant, on obtient des mensualités d’environ 600€ sur 7 ans (hors assurance) avec un taux d’emprunt à 0,80%.