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Une étude menée par SeLoger et Empruntis révèle le rapport des quadragénaires avec la primo-accession. Avec des situations plus confortables, ils s’avancent vers l’accession à la propriété avec plus de sérénité motivés par le désir d’acheter un bien confortable.
Ils sont au milieu du gué : à mi-chemin de leur carrière professionnelle, avec des revenus suffisants pour se lancer dans un projet d’accession : ce sont les quadras ! En clair, ils sont matures pour acheter dans l’immobilier, c’est même le bon moment pour quatre sondés sur dix parmi les « primo-quadras », c’est-à-dire, ceux qui n’ont pas encore franchi le pas. Une majorité de primo-accédants ayant atteint la quarantaine (55%) n’a d’ailleurs pas d’appréhension particulière à concrétiser son projet. Néanmoins, 37% ne sont pas totalement confiants quant à l’obtention de leur crédit immobilier. Une raison qui pourrait expliquer cette crainte : les recommandations du HCSF qui resserrent les conditions d'octroi de prêt. D'autant que ces mesures deviendront bientôt obligatoires.
Les primo-quadragénaires représentent une cible de choix pour les établissements prêteurs ! Et pour cause : ils disposent d’un apport personnel important, fruit d’une vingtaine d’années d’épargne (37% plus élevé que celui des trentenaires) et des revenus ayant progressé au fil de leur parcours professionnel. Et avec une durée d’emprunt dépassant à peine 20 ans en moyenne – 17 mois de moins que les plus jeunes –, les quadras peuvent bénéficier d’un très bon taux de crédit immobilier. Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, ils bénéficient très majoritairement d’un taux sur 20 ans inférieur à 1% !
Le portrait-robot du primo-quadragénaire, c’est un couple avec enfant et plus de 5 000€ de revenus mensuels. Ils s’avancent vers la primo accession avec un apport personnel de plus de 86 000€ et souscrivent un prêt immobilier de près de 240 000€. De quoi s’offrir une grande maison de 140 m² dans la métropole d’Orléans, ou un appartement neuf de 3 pièces à Montpellier. Près de trois primo-accédants sur quatre privilégient néanmoins l’option maison chez les quadragénaires, et un sur dix change de région pour accéder à la propriété.
Plus d'informations sur l'infographie de l'étude :
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