La rentrée scolaire va bientôt commencer et de nombreux étudiants continuent leur recherche de logements. Que ce soit à Paris ou dans d'autres villes universitaires, les offres de logements pour étudiants sont prises d’assaut et des centaines de messages sont envoyés aux propriétaires.
Taux Empruntis relevés le 06/12/2025
Paris, au cœur de la mêlée
Selon PAP, l’offre de logements pour étudiants en 2025 a progressé de 14 % par rapport à 2024. Cette amélioration a été possible grâce au retour des primo-accédants sur le marché de l’immobilier. Ces personnes accédant à la propriété, souvent avec l’aide d’un prêt à taux zéro et d’un crédit immobilier classique, libèrent leur précédente habitation.
En revanche, cette hausse est rapidement comblée par une demande plus forte. La ville lumière voit arriver chaque année près de 5 000 étudiants et son offre de locations est rapidement saturée.
Toujours selon PAP, un logement parisien (T1, T2 ou T3) reçoit en moyenne 743 demandes et certains dépassent les 1 000 contacts en quelques jours. Ces biens ont souvent le même profil : des studios de 16 m² en moyenne avec un loyer plus accessible (727 € en moyenne) et une localisation intra-muros.
La tension atteint la petite couronne parisienne
Pour échapper à la tension de la capitale, de plus en plus d’étudiants se tournent vers la banlieue pour trouver un logement adapté à leur budget. Les surfaces sont plus grandes et le loyer moins cher, et le logement reste proche de la capitale via les transports.
En moyenne, un studio de 19 m² a un loyer de 697 € par mois ou encore le T2 a un loyer moyen de 876 € pour 34 m².
Ce type de logement est d’ailleurs le plus recherché par les étudiants (56 % des recherches), car idéal pour faire une collocation. Cette dernière permet de réduire la charge du loyer sur le budget, tout en proposant des conditions de vie plus confortables.
Même si la pression est moins forte, une annonce reçoit 278 contacts en moyenne selon PAP. C’est aussi la preuve que la tension existant sur les habitations étudiantes parisiennes s’étend à sa périphérie.
Et les autres régions ?
Les autres grandes métropoles françaises (Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Montpellier…) ne sont pas en reste et accueillent toujours plus d’étudiants, d’année en année. L’accès au logement est moins compliqué qu’à Paris, mais la tension reste présente.
Sur les 200 annonces les plus demandées sur le site de PAP, on compte 142 contacts par habitation. Parmi les logements les plus sollicités en moyenne, on retrouve le T2 (46 % des recherches) avec un loyer de 733 € pour 39 m² et le studio de 23 m² à 598 € par mois.
Encore une fois, les T2 sont très recherchés pour faire des colocations, permettant aux étudiants de rester au cœur des grandes villes tout en allégeant leur budget.
Pour débloquer la situation face à ce manque d'offres, le gouvernement table sur plusieurs propositions. La mise en place d’un statut du bailleur privé fait partie des pistes pour redonner confiance aux propriétaires et stimuler l’investissement locatif sur le long terme.
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