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Logement : enlisement ou attentisme ?

En cette rentrée, qu'en est-il du marché de l'immobilier ? Est-il bloqué ? Les prix vont-ils enfin baisser ? Et les taux ? Décryptage par notre porte-parole et directrice de la Communication, Maël Bernier.

La variation des taux ne suit pas l'évolution du marché des OAT. Pourquoi ?

Les taux long terme sont en forte baisse depuis le mois d'avril tandis que le marché des taux court terme présente des signes de tension.

C'est pour cette raison que les taux des crédits aux particuliers restent stables depuis le mois de mai à 4,30 % sur 20 ans. « Les banques qui avaient répercuté la hausse des taux longs entre novembre 2010 et avril 2011, n'ont en revanche pas répercuté la baisse de ces derniers (passés de 3,80 % en avril à 2,70 % en septembre pour l'OAT 10 ans). Elles en ont donc profité pour reconstituer leurs marges », comme expliqué dans notre dernier baromètre des taux de crédit immobilier. Il est donc peu probable que les taux varient sensiblement dans les prochains mois.

Et la durée des emprunts ?

Il n'y a pas de réelle augmentation de la durée moyenne. Elle reste stationnaire autour de 20 ans, ce qui semble être le résultat à la fois de la politique des banquiers et de la prudence des particuliers.

Notre enquête auprès de nos partenaires bancaires a montré que les maîtres mots en ce moment sont « vigilance accrue » et « prudence ». Chaque banque prend soin de réaliser une étude approfondie de l'endettement du client, de sa stabilité professionnelle ainsi que de tous ses aspects comportementaux : gestion des comptes, etc. La conservation des marges est une priorité absolue renforcée par Bâle 3 et les problèmes de liquidités sur les marchés.

Comment réagissent les particuliers dans ce contexte ?

Notre dernière enquête a montré que les intentions d'achat des particuliers étaient en baisse face aux prix très élevés. Pour 74 % des répondants c'est l'obstacle numéro 1 à l'achat. Ils ne sont que 37 % à envisager un achat dans l'année à venir contre 57 % il y a seulement 3 ans.

Il faut dire que le coût du crédit est en hausse de 25 % par rapport au point le plus bas en octobre 2010. Bien qu'il soit toujours de 30 % inférieur à celui de 2008.

Si les taux augmentent de 0,30 % par rapport à aujourd'hui, 94 personnes seraient finançables contre 100 aujourd'hui, soit une baisse de 6 %. De même, si les prix baissent de 20 % avec des taux équivalents à ceux d'aujourd'hui, un tiers des acheteurs pourraient à nouveau devenir propriétaire.

En province, selon les profils des emprunteurs, la surface achetable a encore baissé de 5 à 9 % depuis 2010. A Paris, la situation est aussi tendue, voire pire qu'en 2008 au plus fort de la crise, la surface achetable a diminué de 10 à 15 % en un an. Mais la récente correction des prix immobiliers risque de donner un coup de pouce aux acheteurs.

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