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Le marché du neuf reste tendu : quelles villes voient leurs prix reculer ?

Immobilier, marché du neuf tendu
Le marché du neuf reste tendu : quelles villes voient leurs prix reculer ?

Le marché du neuf reste tendu, avec des prix moyens élevés et des disparités locales importantes. Pourtant, les acheteurs avertis peuvent encore profiter de certaines offres, notamment lors des lancements de programmes ou sur les stocks invendus. Les corrections observées dans certaines villes pourraient se stabiliser dans les mois à venir.

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Taux Empruntis relevés le 06/12/2025

Des baisses de prix localisées : quelles villes sont concernées ?

Le marché du neuf continue de surprendre. Parmi les 25 agglomérations étudiées par la Fédération des promoteurs immobiliers, sept affichent une baisse des prix sur un an au deuxième trimestre 2025. À Toulouse, elle reste quasi symbolique avec 0,5 % à 4 555 € le mètre carré. Au Mans, la chute atteint 5,2 % à 4 291 €, tandis qu’au Havre, elle grimpe à 8 % pour se stabiliser autour de 4 000 €, selon Capital.

Ces chiffres ne traduisent pas pour autant un recul généralisé. Après plusieurs années de crise immobilière et dans un contexte de taux de crédit élevés, chaque programme lancé dans une zone moins cotée peut faire fluctuer les moyennes locales, donnant l’impression d’un repli plus marqué qu’il n’est réellement. Cette mécanique montre combien les statistiques globales peuvent parfois masquer la réalité du terrain.

Opportunités pour les acheteurs : frais réduits et logements invendus

Les disparités entre villes et quartiers restent frappantes. À Lille, par exemple, le mètre carré dépasse 13 000 € au Touquet, oscille entre 8 000 € et 9 000 € dans le centre-ville, et tombe autour de 4 000 € dans d’autres secteurs. Dans d’autres métropoles, la variation des prix peut être tout aussi sensible, reflétant à la fois la qualité du foncier, l’attractivité des quartiers et le type de programmes lancés. Ces différences locales expliquent pourquoi les moyennes nationales ou régionales ne racontent qu’une partie de l’histoire.

Pour les acheteurs, le marché offre encore quelques marges de manœuvre. Certains promoteurs proposent des frais de notaire réduits ou des remises sur certains logements lors du lancement d’un programme, ce qui peut faciliter la souscription d’un crédit immobilier pour les primo-accédants ou les investisseurs.

En fin de commercialisation, les logements invendus, appelés stock dur, peuvent également donner lieu à des rabais. Aujourd’hui, ce stock représente près de 12 % des logements neufs, alors qu’un marché équilibré viserait zéro. Ces opportunités ponctuelles nécessitent de la vigilance et une bonne lecture des offres.

Vers une stabilisation ou des baisses ponctuelles ?

Malgré ces possibilités, le marché du neuf reste tendu. Entre coûts de construction élevés, prix du foncier et normes environnementales strictes, les prix moyens demeurent élevés et les baisses observées dans certaines villes traduisent davantage des effets ponctuels que des changements structurels.

Les disparités locales continuent de peser sur les moyennes, laissant les prix élevés et les opportunités limitées, même pour les acheteurs avertis. Les prochains mois seront déterminants pour savoir si ces légères corrections se stabiliseront ou si elles resteront anecdotiques, reflet d’un marché en mutation, mais toujours sous pression.

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