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Immobilier : le récent rebond suffira-t-il à sauver 2025 ?

Immobilier : le récent rebond suffira-t-il à sauver 2025 ?
Immobilier : le récent rebond suffira-t-il à sauver 2025 ?

Les données publiées sur le site du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires montrent une amélioration des autorisations et des mises en chantier de logements en octobre 2024 par rapport au mois précédent.

Toutefois, cette embellie doit être mise en perspective avec les chiffres alarmants du troisième trimestre, qui incitent à la prudence quant à une réelle reprise du secteur. Pour les particuliers souhaitant réaliser une simulation de crédit immobilier, le contexte reste complexe.

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Taux Empruntis relevés le 12/12/2024

Progression des autorisations et mises en chantier

En octobre 2024, les autorisations de construire ont augmenté de 12,9 % par rapport à septembre, atteignant 28 900 unités. Cette hausse est largement portée par les logements collectifs et en résidence (+20,1 %), qui représentent 19 200 unités. Les logements individuels, quant à eux, progressent modestement (+0,9 %) pour atteindre 9 700 autorisations.

Les mises en chantier affichent également une hausse de 11,5 %, avec 20 400 logements commencés en octobre. Ce rebond s'explique par la dynamique des logements collectifs ou en résidence (+18,5 %), tandis que les logements individuels enregistrent une légère progression (+0,8 %).

Un marché toujours en crise

Cependant, ces chiffres masquent une réalité plus préoccupante. Selon la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), le troisième trimestre 2024 a enregistré seulement 8 693 mises en vente de logements neufs, le niveau le plus bas depuis 2010. Cette situation est d'autant plus inquiétante que 32 % des biens ont été retirés de la commercialisation, contre seulement 5 % en 2022.

Des baisses marquées sur un an

Sur la période allant de novembre 2023 à octobre 2024, le secteur enregistre des baisses significatives. Les 335 600 logements autorisés représentent une diminution de 10,5 % par rapport à l'année précédente. Ce repli touche particulièrement les logements individuels (-16,4 %), tandis que les autorisations de logements collectifs ordinaires baissent de 10,1 %.

Pour les mises en chantier, la tendance est encore plus préoccupante. Avec 259 000 logements commencés sur les douze derniers mois, le recul atteint 18,7 % en un an, et 33 % par rapport à l'avant-crise. Les logements individuels purs subissent le plus fort repli (-33,2 %), suivis des logements collectifs (-13,9 %).

Une reprise fragile dans un contexte tendu

Si les taux immobiliers se stabilisent autour de 3,00 % sur 15 ans et 3,15 % sur 25 ans (taux Empruntis), Pascal Boulanger, président de la FPI, mettait en garde pour l'année 2025. Selon ses mots, elle pourrait être "sanglante" sans réaction des pouvoirs publics lors du 3e trimestre dans l’observatoire sur l’immobilier neuf de sa fédération. La légère hausse des réservations observée au troisième trimestre (+5,8 % sur un an) s'explique principalement par l'effet d'aubaine lié à la fin du dispositif Pinel, prévu pour le 1er janvier 2025.

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