
Malgré un marché en tension, le baromètre 2025 Harris interactive pour Optimhome montre que les Français ne renoncent pas à leurs projets immobiliers. Les intentions d’achat restent solides, portées par la baisse des taux et l’envie de changement.
Taux Empruntis relevés le 25/04/2025
Marché immobilier : vers une timide reprise
Après plusieurs années de ralentissement, le marché immobilier français semble montrer quelques signes d’amélioration. D’après le 12ᵉ baromètre annuel d’Optimhome, les transactions immobilières restent en léger recul, en particulier celles liées à l’achat de résidences principales (19 %, - 2 points par rapport à 2024). Pourtant, l’intérêt pour les résidences secondaires et les investissements locatifs repart timidement à la hausse (+ 1 point).
Côté ventes, seuls 15 % des Français ont vendu un bien au cours des trois dernières années, un chiffre à nuancer néanmoins : le climat actuel laisse espérer une reprise progressive des mouvements.
Les intentions d’achat, elles, se maintiennent à un niveau élevé : 31 % des Français envisagent d’acquérir un bien immobilier dans les 12 prochains mois, notamment en Île-de-France, région où la demande reste la plus soutenue.
Les compromis gagnent du terrain
Dans un contexte d’incertitudes économiques, les budgets et les surfaces des biens achetés sont orientés à la baisse. Seulement 52 % des acheteurs ont investi plus de 200 000 € dans leur résidence principale (- 3 points), et 60 % ont acquis un logement de plus de 80 m² (- 5 points).
De plus, la contrainte énergétique s’impose de plus en plus comme un critère décisif. Deux tiers des Français se disent prêts à acheter un bien classé F ou G en performance énergétique, quitte à entreprendre des travaux ensuite. Une tendance en nette progression (+ 16 points depuis 2023).
Par ailleurs, les dispositifs d’aide comme le prêt à taux zéro (PTZ) et les baisses de taux d’intérêt sont « perçus comme des leviers importants pour faciliter l'accès à la propriété », précise l’étude.
Le président d’Optimhome , Olivier Colcombet, précise que cette étude est « une photographie encore partielle, car sur le terrain, la reprise semble déjà plus amorcée. Les prochains mois seront déterminants, même si des incertitudes — notamment d’ordre géopolitique — pourraient venir freiner cette dynamique. »
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