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Immobilier en Ile-de-France : les inégalités se creusent

Immobilier en Ile-de-France : les inégalités se creusent
Immobilier en Ile-de-France : les inégalités se creusent

Contraste. Selon une étude publiée par l’Institut d’Aménagement et d’urbanisme (IAURIF) et portant sur la période 2000/2015, l’Ile-de-France est la première région en matière de richesse, mais cette dernière ne profite pas à tous de la même manière. Le marché immobilier en région parisienne en est la parfaite illustration.

 Les CSP+ règnent sur la capitale

L’Ile-de-France concentre 19% de la population française et 30% du PIB, mais les écarts de richesse entre les ménages ont tendance à croître d’après l’IAUIF. Et ces inégalités sont particulièrement visibles en matière d’immobilier : lors de la dernière décennie sous l’effet de la crise de 2008, les ménages les plus modestes ont été nombreux à migrer vers la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de l’Hexagone. Au même moment, les personnes issues des CSP+ continuaient d’investir dans l’immobilier à Paris et dans les Hauts-de-Seine. L’étude montre par ailleurs que le revenu médian en euros a baissé de façon discontinue entre 2001 et 2015, en raison de la précarisation des emplois notamment, ce qui diminue mécaniquement leur capacité d'emprunt.

 Les classes moyennes prises en étau

Un autre aspect que pointe l’IAURIF est le fait que les ménages issus des classes moyennes se retrouvent souvent dans une situation inconfortable puisqu’ils ne disposent pas de fonds suffisants pour acheter leur résidence principale dans Paris intra-muros – même par le biais d’un crédit immobilier –, mais ne sont pas non plus éligibles pour bénéficier d’un HLM. Or, les logements sociaux représentent le quart du parc immobilier francilien. Aussi, ces ménages sont nombreux et s’éloigner petit à petit de la capitale voire de la région. Ils consacrent généralement une grande part (entre un quart et un tiers) de leurs salaires à leurs loyers.

 Un effet de gentrification

Même avec des taux de prêt immobilier à des niveaux bas jamais atteints (1,29 % en moyenne en mai d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA), l’accession à la propriété est de plus en plus difficile dans le 75. Si la plupart des quartiers de la capitale se sont embourgeoisés depuis de nombreuses années, la gentrification gagne désormais du terrain un peu partout dans la petite couronne. L’étude de l’IAURIF montre ainsi que des banlieues de tradition plutôt modeste à l’image de Saint-Ouen, d’Alfortville ou de Clichy sont désormais touchées par cette tendance. En raison de leur proximité avec des villes plus bourgeoises d’abord. Mais aussi parce que les projets de développement du Grand Paris avec l’accès à plus de transports ou l’aménagement de certains secteurs auparavant peu valorisés comme le Bac d’Asnières ou les Docks de Saint-Ouen, attirent les cadres qui souhaitent devenir propriétaires à moindre coût qu’à Paris tout en continuant à y travailler. Conséquence : il faut désormais un budget de 300 000 € pour s’offrir un 3 pièces de 60 m² à Saint-Ouen en moyenne, soit des mensualités de crédit immobilier de plus de 1 400€ sur 20 ans d’après une simulation Empruntis.

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