L’année 2023 serait-elle propice pour à la négociation lors l’achat d’un logement ancien ? C’est en tout cas le constat de l’association LPI (Les Prix Immobiliers), qui relève dans son dernier baromètre une hausse record des marges de négociations sur ce marché.
Taux Empruntis relevés le 06/05/2024
Tandis que la baisse de l’activité se poursuit dans la vente de bien immobilier ancien, et que leurs prix restent élevés malgré un recul progressif, les nouveaux acquéreurs n’hésitent pas à négocier pour que leur dossier d’emprunt soit plus facilement accepté par leur banque.
Une augmentation de 60 % par rapport à l’année dernière
Dans le détail, le taux des marges de négociations atteint 6,6 % sur la totalité du marché, ce qui représente une hausse de 60 % par rapport à l’année dernière. Une progression qui atteint 68 % pour les maisons et 53 % pour les appartements.
Le baromètre LPI rapporte que : « La demande reste prise en étau entre des prix élevés dans l’ancien et les exigences bancaires d’un niveau d’apport personnel élevé. Les acheteurs veulent négocier pour parvenir à un prix cohérent avec un plan de financement acceptable par la banque, alors que les vendeurs obligés de baisser les prix affichés pour finaliser plus rapidement les transactions préfèrent souvent renoncer à la vente. »
Les petits appartements moins négociés que les grandes maisons
L’association précise que les marges de négociation ont connu une croissance particulièrement forte sur le marché des maisons disposant de 5 pièces ou plus, avec une augmentation de 72 % en un an. Une hausse qui s’explique par « le resserrement de l’accès au crédit, [qui] pénalise particulièrement les projets des candidats à la primo-accession qui s’orientaient jusqu’à présent vers des biens jusqu’alors financièrement accessibles. »
En ce qui concerne les appartements, ces marges restent similaires, avec une augmentation de 54 % comparé à l’an passé. Exception faite pour les plus petits d’entre eux, les studios et les 1 pièces, qui n’ont connu qu’une faible hausse (+ 32 %) par rapport au mois de juin dernier. Une croissance timide que le Baromètre LPI explique en rappelant qu’après « les fortes augmentations constatées jusqu’alors, les évolutions moins rapides depuis la fin du printemps. »
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