L’achat immobilier reste un pilier du rêve français, mais les aspirations des futurs acquéreurs se diversifient entre l’Hexagone et l’international. Qu’il s’agisse de résidences principales, secondaires ou d’investissements locatifs, les perspectives et motivations varient selon les profils socio-économiques et les catégories d’âge selon une étude OpinionWay pour Bali Exception. Dans cette étude, les sondés ont été confrontés à différents scénarios liés à l’achat d’un bien immobilier, ils devaient alors définir leur scénario préférentiel. Voici un état des lieux des intentions des Français pour les prochaines années.
Taux Empruntis relevés le 12/12/2024
Investir en France : entre sécurité et désir de stabilité
Selon une enquête récente, 30 % des personnes interrogées envisagent d’acheter un bien en France pour en faire leur résidence principale. Cette tendance est particulièrement forte chez les jeunes de 25 à 34 ans (46 %) et les cadres supérieurs (44 %). L’acquisition en France offre un cadre rassurant, souvent perçu comme un symbole de stabilité et d’accomplissement.
D’un autre côté, l’investissement locatif en France séduit 16 % des sondés, notamment ceux disposant de revenus mensuels supérieurs à 5 000 € (35 %), souvent plus avantagés pour conclure un prêt immobilier. Ce type d’investissement est perçu comme une opportunité sécurisée, malgré les défis liés aux réglementations et à la rentabilité.
Résidences secondaires : le luxe de la détente
Posséder une résidence secondaire en France reste un projet pour 14 % des répondants, motivés par le confort et le cadre de vie. Les personnes âgées de 50 à 64 ans et les CSP+ sont plus enclines à réaliser ce type d’achat, avec des plébiscites à hauteur de 19 % et 22 %. La recherche d’un lieu de détente près de chez soi, sans contrainte de gestion internationale, séduit ces tranches d’âge.
À l’étranger, le rêve de la résidence secondaire est partagé par 9 % des interrogés, avec une proportion plus élevée chez les 25-34 ans (21 %). Les motivations incluent la recherche d’un climat plus favorable, des coûts potentiellement inférieurs et la volonté d’investir dans des régions émergentes.
Acheter à l’étranger : un attrait croissant pour la nouveauté
L’achat d’une résidence principale à l’étranger attire 10 % des participants. Un projet qui semble particulièrement séduire les jeunes adultes / plus jeunes générations, où 25 % des 25-34 ans et 17 % des CSP+ montrent un intérêt marqué à cette possibilité. Cette volonté de vivre à l’international est souvent liée à la flexibilité du travail et aux nouvelles opportunités offertes par la mondialisation.
En matière d’investissement locatif à l’étranger, 8 % des Français se déclarent prêts à franchir le pas, même si cela reste marginal. Les principaux freins à l’achat d’un bien immobilier à l’étranger incluent les difficultés administratives (56 %), la gestion locative à distance (43 %) et des inquiétudes géopolitiques (29 %). Les revenus mensuels élevés favorisent cependant l’intérêt pour ce type de placement, surtout lorsqu’il est perçu comme un complément de revenu à long terme.
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