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Immobilier : un marché à deux vitesses après la crise

Immobilier : un marché à deux vitesses après la crise
Immobilier : un marché à deux vitesses après la crise

Au cours de sa conférence de presse annuelle du 2 septembre, Meilleurs Agents a analysé l’impact de la crise de la Covid-19 sur le marché immobilier en France. Si les prévisions sont moins inquiétantes que prévues, la longue période de confinement a provoqué l’émergence d’un marché à deux vitesses qui tend à s’accentuer.

L’augmentation des prix stoppée nette par la crise sanitaire

D’après les chiffres révélés par Meilleurs Agents, l’envolée des prix était partie pour atteindre un record avant la crise du coronavirus. La période de confinement a provoqué un net ralentissement de l’augmentation des prix notamment dans les grandes villes mais on est loin du krach annoncé. Ce phénomène a particulièrement touché certaines villes comme Paris, qui connaissait une augmentation de 5,1% jusqu’au 15 mars 2020 et qui connaît aujourd’hui une baisse de 0,4%. L’exemple le plus frappant est celui de Toulouse, dont la hausse des prix de l’immobilier était très forte avant le confinement (+7,1%) et qui est concernée comme d’autres villes par une baisse de 0,5% depuis. Dans les zones rurales, le ralentissement est moins important avec une baisse de 0,2 points depuis le 15 mars.

Certaines villes vont mieux résister à la crise

La baisse des prix de l’immobilier en France pourrait être de l’ordre de 1% d’ici à 2021, d’après les perspectives fournies par Meilleurs Agents. Un chiffre plutôt rassurant pour le marché immobilier. Toutefois, les conditions risquent d’être plus difficiles pour certaines métropoles que pour d’autres. En effet, Meilleurs Agents a pris en compte quatre éléments pour connaître les marchés qui vont le mieux résister à la crise : le pouvoir d’achat des ménages, l’octroi de prêt immobilier, l’emploi et le rapport entre l’offre et la demande. Le premier élément se veut rassurant pour l’ensemble du territoire. Le pouvoir d’achat immobilier des ménages français est équivalent à celui de l’année dernière à la même période. En revanche, les conditions d’octroi des crédits immobiliers ont été durcies par les banques, qui suivent les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) qui visent à limiter la durée des prêts à 25 ans maximum et à respecter le seuil d’endettement de 33%. Certains profils qui pouvaient emprunter auparavant ne passeront plus en 2021. Mais ce marché à deux vitesses est avant tout provoqué par la situation de l’emploi. En effet, certaines métropoles sont davantage touchées par le chômage que d’autres depuis le début de la crise. C’est le cas de Nice et Cannes, où les destructions d’emploi sont les plus fortes parmi les grandes métropoles. Pour d’autres villes comme Roubaix ou Montpellier, les destructions d’emploi étaient déjà fortes avant la crise, qui a logiquement accentué le phénomène. D’autres marchés s’en sortent mieux depuis la crise et vont parvenir à se maintenir en 2021, selon les conclusions de Meilleurs Agents. C’est le cas notamment de Lille et Rennes où le marché immobilier reste particulièrement dynamique. Concernant le rapport entre l’offre et la demande, Meilleurs Agents constate un excédent généralisé de la demande par rapport à l’offre en France. Seules Lille, Strasbourg et Toulouse tirent leur épingle du jeu.  

Dans les grandes villes, le marché immobilier reste dynamique

Malgré des situations très différentes selon la métropole, il reste avantageux de réaliser un achat immobilier dans une grande ville. La durée d’amortissement d’un achat immobilier dans une grande ville n’a jamais été aussi courte, selon les données de la Banque de France et de l’Insee recueillies par Meilleurs Agents. Malgré le durcissement des conditions d’octroi d’un crédit immobilier, les taux d’intérêts historiquement bas favorisent les demandes de financement des meilleurs profils. Pour parvenir à rassurer les banques sur votre capacité d’emprunt, il est conseillé de présenter un dossier solide en banque, comme le conseille Frank Roullier, président d’Empruntis : « il est préférable de préparer son projet immobilier plusieurs mois en amont et d’y consacrer le plus d’apport possible. Ainsi, l’emprunteur envoie un signal fort et positif à la banque, celui d’un financement immobilier avec un risque partagé entre l’établissement prêteur et l’acquéreur ». Un courtier en crédit immobilier peut vous accompagner afin de constituer votre dossier et solliciter ses partenaires bancaires pouvant financer votre projet immobilier. 

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