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Du bon usage de l'épargne

Epargne, son bon usage
Du bon usage de l'épargne

Qui eût imaginé que notre pays, dont l’organisation institutionnelle en a inspiré tant d’autres, tomberait si bas ? Le voilà incapable de se stabiliser, encore sans Premier ministre ni gouvernent au moment où ces lignes s’écrivent, avec un président de la République plus fragile que jamais.

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Taux Empruntis relevés le 06/12/2025

L’impact de cette crise de régime, comme les constitutionnalistes la nomment désormais, sur le marché immobilier en général et du logement en particulier est déjà sensible. Les ménages, en dépit de leurs besoins, sont réticents à s’endetter pour 20 ou 25 ans quand ils n’ont pas une semaine de visibilité sur le cadre politique de la France. 

Sans être tous de grands économistes, les accédants potentiels sentent bien que les entreprises dans ce contexte vont être plus tentées de s’alléger pour gagner en agilité que de recruter et de se développer. La crainte de suppressions d’emplois réapparaît. Les investisseurs, qui s’étaient faits beaucoup moins nombreux, seront sans doute frileux, également inquiets dans cette ambiance.

Quant aux deux marchés qui ne fonctionnent pas sur des logiques de besoin mais sur l’hédonisme, celui de la résidence secondaire et celui du luxe, il y a fort à parier qu’ils vont se replier, affectés notamment par la menace d’une surtaxation des patrimoines importants.

Enfin, l'entretien et la rénovation pourraient bien reculer dans l’ordre des priorités. Bref, comment nier que le marché du logement sorte affaibli de cette séquence politique irresponsable ?

Face à la montagne d’incertitudes que les Français ont face à eux, quelle va être leur réaction quant à l’épargne ?

Leur pente consistera en première approche à renforcer encore l’épargne de précaution déjà considérable constituée au cours de la dernière décennie. Dans leur intérêt, il serait pertinent qu’ils consacrent leurs économies au logement, pour rénover ou acheter. Rappelons que l’épargne liquide disponible cumulée des Français atteint le volume incroyable de 6 400 milliards d’euros.

Peut-être vont-ils comprendre enfin que l’État ne doit plus être la référence de leurs projets et qu’aucune aide, aucune incitation puissante n’est plus à attendre, en dehors de celles qui sont en vigueur et dont on espère qu’un prochain gouvernement ne les rognera pas. Ils vont même probablement comprendre que ce qui existe relève de l’opportunité à saisir, qui pourrait ne pas se représenter de sitôt.

Il en va ainsi du PTZ élargi, de l’exonération de droits de donation d’argent destiné à acquérir un logement neuf ou à financer des travaux et encore du doublement temporaire de l’enveloppe d’imputation du déficit foncier sur le revenu global pour les bailleurs engageant des travaux de rénovation énergétique de leur bien. 

Il appartient d’ailleurs aux professionnels de conduire les ménages à mobiliser à ces fins leur bas de laine. La fameuse valeur refuge immobilière, dont la prégnance du concept n’était pas si évidente naguère, s’impose aujourd’hui dans ce pays qui chancelle, perclus de dettes qu’il n’a pas le courage de rembourser : le patrimoine d’usage sera bientôt le seul repère des Français, au train où vont les choses.

Le travail de démonstration, pour fondé qu’il soit, n’est pas si aisé : l’épargne, plus encore depuis la pandémie, a pour origine la peur du lendemain. On l’appelle pudiquement épargne de précaution. Le taux d’épargne des Français est désormais le plus élevé de la zone euro, passé devant celui des Allemands, à plus de 10 % du revenu disponible brut. C’est dire que nous sommes les plus inquiets de l’avenir… et encore ce taux a-t-il été calculé avant les plus récents événements politiques, anxiogènes entre tous.

Comment convertir les ménages à la précaution immobilière, pour reprendre le concept, plutôt qu’à l’épargne financière ? La seconde est stérile et l’heure est à la taxation de ce qui ne soutient pas l’économie et n’apporte rien au social. En outre, si elle rassure, elle ne correspond pas à la réalisation d’un projet de vie. Surtout, l’immobilier est le seul actif qui permette de booster l’épargne grâce au levier du crédit : l’épargne peut servir d’apport personnel pour des acquisitions d’une valeur importante.

Globalement aujourd’hui les banques vont demander 20 % de fonds propres et consentir un prêt pour le reste : l’épargne donne accès à des biens dont la valeur est cinq fois celle du montant économisé et injecté dans une opération d’acquisition.

On mesure que les arguments de l’immobilier ne manquent pas pour donner envie d’y mobiliser tout ou partie de l’épargne disponible des Français.  Ils vont être amenés à réussir ainsi trois défis : se sécuriser en des temps plus incertains que jamais, optimiser leurs économies et leur donner du sens.

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