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Dette publique : les concessions que les Français sont prêts à faire

Les Français est les réformes des finances publiques
Dette publique : les concessions que les Français sont prêts à faire

En septembre 2025, l’institut de sondage Odoxa est allé interroger les Français sur l’état des finances publiques de leur pays pour la Fondation IFRAP. Un premier aperçu montre qu’une grande majorité des ménages se disent préoccupés par la dette et sont prêts à fournir des efforts dans certains domaines.  

Une situation préoccupante pour les trois quarts des Français 

Près de 77 % des Français se disent préoccupés par la situation de la dette et des déficits de l’Hexagone, en hausse de 14 points depuis 2024.  

En outre, 6 ménages sur 10 (60 %) estiment que ce surendettement de la France fait d'elle un pays proche de la faillite. 63 % des interrogés pensent même que l’Hexagone risque une mise sous tutelle du FMI.  

À défaut de voir les impôts augmenter pour combler la dette, 82 % des personnes interrogées préfèrent une baisse des dépenses publiques. 

Les efforts que les ménages sont prêts à faire 

Les Français sont aussi prêts à faire des efforts sur certains sujets.  

Réduire le nombre de fonctionnaires 

La première concession concerne les fonctionnaires. Près de 63 % des sondés sont favorables à baisser leur nombre en ne remplaçant pas une partie des départs à la retraite.  

Dans le détail, 6 Français sur 10 soutiennent notamment :  

Trancher le « mille-feuille territorial » 

Autre levier proposé : réduire les lois et les règlements français. Plus des trois-quarts des personnes trouvent que ces normes sont trop nombreuses (78 %) et pénalisent l’activité économique (77 %). En outre, autant de personnes (74 %) souhaitent supprimer certaines collectivités territoriales, considérées comme trop nombreuses. 

Des efforts sur les aides sociales et les allocations chômage 

Les Français sont aussi volontaires pour des efforts sur les aides sociales et les droits au chômage. Les deux tiers seraient favorables à une extension de la dégressivité des droits au chômage, en étendant cette mesure à tous les allocataires. 

Dans le même esprit, plus de 77 % sont aussi favorables à la mise en place d’un plafond pour l’ensemble des aides sociales existantes (RSA, allocations logement, prime de rentrée, etc.). Parmi ces personnes qui veulent un plafonnement, 72 % le fixent à 1 500 € par mois ou moins.  

La santé est aussi concernée 

Les personnes interrogées sont également disposées à agir sur les dépenses de santé.  

Dans le détail, plus de la moitié d'entre eux (57 %) approuvent une extension de la franchise médicale de 4 € pour les transports sanitaires, afin qu’elle concerne aussi les patients qui les utilisent très régulièrement. Actuellement, ces derniers en sont exemptés.  

Par ailleurs, une majorité (52 %) se dit favorable à ce que les bénéficiaires de l’AME ou de la CSS doivent avancer leurs frais de santé au lieu de bénéficier du tiers-payant.  

Enfin, 7 sondés sur 10 sont d'accord sur le fait que l'attribution des aides soit réservée aux personnes résidant en France depuis plus de 5 années.  

La question de l’âge de départ à la retraite 

Certaines propositions suscitent peu d'adhésion au sein de l'opinion publique, notamment celle concernant le report de l'âge de départ à la retraite à 66 ans. 

61 % des Français annoncent être prêts à payer entre 150 et 250 euros de plus par an en impôts ou cotisations sociales plutôt que de reporter l’âge légal. 

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