Crédit immobilier : en décembre, les emprunteurs pourront profiter des taux bas

Alors que les célébrations de fin d’année approchent, il semblerait que sous le sapin de Noël les taux immobiliers très bas fassent partie des cadeaux… Décryptage.

Une quasi stabilité des taux de crédit

Dès lors que peu d’établissements bancaires nous ont transmis de nouveaux barèmes (environ une vingtaine), notre baromètre des taux de prêt immobilier affiche seulement cinq évolutions en décembre par rapport à novembre :

• Deux taux mini (ceux dont profitent les meilleurs profil d’emprunteurs) augmentent de 3 et 5 centimes qui concernent les durées 7 et 15 ans ;

• Un taux prêt immobilier mini recule : le meilleur taux sur 30 ans ;

• Deux taux moyens diminuent. Ce sont les taux immobiliers sur 7 et 30 ans qui perdent respectivement 5 et 25 centimes.

Tour d’horizon des taux proposés sur les durées les plus demandées par les emprunteurs :

• Sur 15 ans, il est possible d’emprunter entre 1,00% et 1,35% ;

• Sur 20 ans, entre 1,15% et 1,60% ;

• Sur 25 ans, entre 1,40% et 1,85%.

Pour rappel, à l’automne 2016 (période de référence pour les taux d’emprunt), il était possible d’emprunter entre 0,90% et 1,35% sur 15 ans, 1,08% et 1,55% sur 20 ans et 1,25% et 1,80% sur 25 ans.

Pour Cécile Roquelaure, Directrice de la communication et des études d’Empruntis « Ce mois-ci encore, nous n'avons pas à tirer la sonnette d'alarme […]. Preuve en est avec le dernier Observatoire Crédit Logement qui affiche seulement un centime d'augmentation sur son taux de crédit en novembre par rapport à octobre. Nous sommes donc loin de la fin des taux bas. »

Et 2019 ?

« Ce sera une année de transition certainement bien plus marquée que 2018. A droite : des banques qui se fixent toujours des objectifs élevés et qui donc auront à cœur de maintenir le niveau des taux immobiliers attractifs, et les évolutions de la politique de la BCE déjà intégrées. A gauche : une problématique sur les marges de l'activité crédit immobilier, encore resserrées du fait des dernières réglementations, une offre de biens toujours insuffisante et un premier trimestre qui pourrait être attentiste (effet psychologique pouvoir d'achat, taxes, et prélèvement à la source) »