Meilleur taux de credit immobilier - avril 2023

Découvrez le meilleur taux immobilier actuel dans votre région

National Auvergne-Rhône-Alpes Bourgogne-Franche-Comté Bretagne Centre-Val de Loire Corse Grand Est Hauts-de-France Île-de-France Normandie Nouvelle-Aquitaine Occitanie Pays de la Loire Provence-Alpes-Côte d'Azur

Durée	Tendance	Taux min	Taux du marché	Taux max
7 ans		2,40%	2,90%	3,70%
10 ans		2,45%	2,90%	3,70%
15 ans		2,65%	3,10%	3,92%
20 ans		2,75%	3,20%	4,00%
25 ans		2,95%	3,25%	4,20%

* Taux fixes hors assurance et selon votre profil. Taux actualisés au 17/04/2023 par Empruntis.com. Taux comparés par rapport au 15/03/2023

Notre analyse régionale des meilleurs taux immobiliers

Analyse faite au 18-04-2023

Le thermomètre continue de grimper dans notre météo des taux 🌡️ 📈 En avril, la tendance ne change pas d’un fil. Pour le 15e mois consécutif, les indicateurs de notre baromètre régional sont unanimes : la hausse des taux immobiliers se fait sentir aux quatre coins de l’Hexagone.

L’intégralité des moyennes pour les emprunts sur 20 ans sont en augmentation, avec des variations allant de 0,05 point dans le Grand Est à 0,25 point en Île-de-France. La plupart des autres régions voient un écart de 0,15 point entre le troisième et le quatrième mois de l’année.

Les taux immobiliers régionaux en avril 🧐

Entrons dans le vif du sujet et découvrons tout de suite les taux moyens distribués en avril 2023 selon les régions :

Pour les meilleurs taux accessibles, c’est-à-dire ceux négociables par les profils les plus solides aux yeux des banques, la tendance est, sans surprise, également haussière. Le Grand Est tire néanmoins son épingle du jeu avec à un taux mini inchangé par rapport à mars :

Notre analyse des taux d’avril en région 👩‍🏫

Pour le moment, la hausse des taux n’est toujours pas compensée par une baisse significative des prix sur le marché immobilier. Ajoutez à cela une problématique du taux d’usure qui reste présente, et nous obtenons une situation qui reste délicate pour les particuliers souhaitant emprunter en ce début de printemps.

« La désolvabilisation de la demande, résultant des normes du HCSF (Haut Conseil de stabilité financière) et de l’augmentation des taux est accrue par des difficultés d’accès au financement de plus en plus marquées. En effet, de nouveaux établissements évoquent des problèmes de liquidités, c’est-à-dire de capitaux disponibles pour prêter ! Un très mauvais signe sur un marché déjà grippé qui pourrait aggraver la crise surtout qu’il ne reste plus que 2 mois avant la trêve estivale… La reprise tant attendue avant l’été se fait attendre et pour l’instant aucun signal positif n’est visible… » précise Cécile Roquelaure, directrice des études d’Empruntis.