Les meilleurs taux immobiliers nationaux en décembre 2018

Notre analyse nationale des meilleurs taux immobiliers

Analyse faite au 05-12-2018

La tendance des taux en décembre

Malgré quelques légères hausses, les taux sont toujours très bas et certaines banques continuent de présenter des barèmes en baisse.

En cette fin d'année, les banques restent très conquérantes. S'il est vrai qu'un certain nombre d'entre elles a réalisé ses objectifs, d'autres maintiennent sans relâche leur appétence pour de nouveaux clients. Alors que quelques enseignes nationales ont augmenté (ou vont augmenter) leurs grilles de taux, d'autres enseignes régionales maintiennent le cap se tentant même à quelques diminutions. Celles qui ont compris que maintenant se joue le début d'année !

L'analyse de décembre par notre expert

" Ce mois-ci encore, nous n'avons pas à tirer la sonnette d'alarme. Bien sûr que certaines banques présentent des augmentations mais il faut remettre ces augmentations dans le contexte, indique Cécile Roquelaure Directrice de la communication et des études d'Empruntis. Nous sommes en fin d'année, les établissements bancaires favorisent des dossiers plutôt que d'autres et sont déjà en train de préparer 2019. Preuve en est avec le dernier Observatoire Crédit Logement qui affiche seulement un centime d'augmentation sur son taux en novembre par rapport à octobre. Nous sommes donc loin de la fin des taux bas. "

Vers un désintérêt des barèmes bancaires ?

" Nous avons constaté tout au long de l'année 2018, un réel engouement pour les décotes. Si les banques nous transmettent toujours leurs grilles tarifaires, celles-ci ont de moins en moins de sens et sont de plus en plus de l'ordre de l'indicatif. Autant dire que la mise en concurrence et l'accompagnement d'un courtier peuvent faire des miracles dans ce contexte. "

Qu'en sera-t-il pour 2019 ?

" Ce sera une année de transition certainement bien plus marquée que 2018. A droite : des banques qui se fixent toujours des objectifs élevés et qui donc auront à coeur de maintenir le niveau des taux attractifs, et les évolutions de la politique de la BCE déjà intégrées. A gauche : une problématique sur les marges de l'activité crédit immobilier, encore resserrées du fait des dernières réglementations, une offre de biens toujours insuffisante et un premier trimestre qui pourrait être attentiste (effet psychologique pouvoir d'achat, taxes, et prélèvement à la source), Qui sortira gagnant de ce match ? "