Crédit immobilier : quel est votre projet ?
Avec le confinement, le télétravail s’est imposé brutalement à des millions de Français. Le manque de place à l’intérieur et l’absence d’extérieur ont été mal vécus pour bon nombre d’entre eux si l’on en croit la recrudescence des demandes de biens immobiliers avec balcon ou terrasse. Un critère de recherche désormais incontournable, malgré le surcoût qui s’applique aux mensualités du crédit immobilier.
Les critères de recherche dans l’immobilier se sont modifiés depuis le début de la crise sanitaire. Après deux mois de confinement, la présence d’un extérieur est perçue comme un élément indispensable à une bonne qualité de vie. On peut y recevoir des amis, y prendre ses repas dès les beaux jours, jardiner, prendre un bain de soleil, bouquiner et même y installer son ordinateur portable pour travailler. Si la surface d’une terrasse le permet, on se prend même à rêver d’une cuisine d’extérieur ou d’un jacuzzi ! Un véritable prolongement de l’espace de vie intérieur qui a certes un coût mais qui représente également une belle plus-value, surtout s’il est bien exposé.
De nombreux propriétaires calculent leur surface extérieure au prix du mètre carré loi Carrez. Or, ce critère ne suffit pas à évaluer sa valeur, d’autant qu’une terrasse n’est pas considérée au sens juridique comme une surface habitable. D’autres critères sont à prendre en compte : sa surface certes, un balcon filant aura moins de valeur qu’une terrasse profonde, mais aussi son accessibilité, sa promiscuité, les nuisances sonores, la vue sur des arbres ou un beau monument… Le prix du mètre carré varie aussi selon les villes et la surface du logement. Plus elle sera petite, plus la valeur de la terrasse ou du balcon augmentera.
A Paris par exemple, les terrasses sont absentes des immeubles haussmanniens, le manque d’offre augmente leur valeur. D’après une enquête du Parisien sur le sujet, les agents immobiliers évaluent le prix du mètre carré entre 30 et 50% du prix du m2 loi Carrez. Un appartement dans le 15e arrondissement de Paris d’une surface de 50 m2 avec 10 m2 de terrasse nécessitera un prêt immobilier de 500 000€ en plus d’un apport, soit des mensualité calculées inférieures à 2 400€ hors assurance sur 20 ans d’après notre simulation d'emprunt. Dans les autres agglomérations, le prix d’un extérieur se situe plutôt entre 20 et 40% du prix du m2 loi Carrez. Un appartement de 50 m2 avec une terrasse de 7 m2 à Marseille Prado plage nécessitera en plus d’un apport de quelques dizaines de milliers d’euros un prêt immobilier de 200 000€. Là, les mensualités ne dépasseront pas 950€ hors assurance sur 20 ans à un taux de 1,30%.
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