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Achat immobilier : les 4 obstacles à l’exode urbain

Achat immobilier : les 4 obstacles à l’exode urbain
Achat immobilier : les 4 obstacles à l’exode urbain

Entre les taux bas du crédit immobilier, les prix accessibles des secteurs loin des centres-villes et l’attrait pour les logements dotés d’un extérieur, la tendance est à la recherche d’un bien dans un secteur géographique élargi depuis le déconfinement. Néanmoins, le directeur général du réseau Orpi Stéphane Moquet a confié ses doutes sur le « passage à l’acte » des urbains sur Radio Immo. On a fait le tour de la question. 

1. Les déplacements

Vivre en périphérie d’une grande ville, dans une ville moyenne ou dans un territoire rural signifie souvent un accès plus restreint au réseau de transports en commun. Une donnée à prendre en compte pour une famille habituée aux centres-villes des grandes métropoles, car elle impose un autre de mode de vie, et surtout un investissement supplémentaire à l'acquisition immobilière : un voire deux véhicules pour se déplacer en toute liberté. C’est une dépense supplémentaire à prévoir lorsqu’on envisage de quitter le cœur des villes pour l’extérieur, une dépense d’environ 6 000€ par an pour une voiture d’après l’Automobile Club Association qui vient se retrancher au pouvoir d’achat immobilier. 

2. La connectivité

L’Observatoire du Moral Immobilier révélait à la sortie du confinement que l’accès Internet est une priorité pour plus de la moitié des acquéreurs (53%). Par Internet, on entend le très haut débit à travers la fibre optique, souvent indispensable au télétravail et même à la vie familiale entre les plateformes de streaming et les jeux vidéo en ligne. En la matière évidemment, les métropoles sont mieux logées que les territoires plus éloignés. L’Ile-de-France affiche une couverture de plus de 80% de ses logements, les Hauts-de-France suivent avec un taux de plus de 50% des biens immobiliers habitables, mais la moitié ouest oscille entre 30 et 40% et la région Bourgogne-France-Comté se situe sous les 20% d’après l’Arcep. 

3. Les opportunités professionnelles

Au pays de la centralisation à outrance, les emplois les plus qualifiés se situent d’abord en Île-de-France et ensuite dans le cœur des capitales régionales, à l’instar des services de l’État, des collectivités et des établissements publics. La progression de carrière passe donc souvent par les grandes villes. Le télétravail peut être un moyen de s’affranchir de cette réalité, mais sa démocratisation lors du confinement n’est pas une garantie de déploiement massif dans la durée. Reste le cas particulier des freelances, dont l’activité peut être menée à distance des grandes villes, depuis son logement, mais quid du conjoint dans un bassin d’emploi offrant peu de perspectives ? 

4. L’animation culturelle et commerciale

Avec un prêt immobilier de 200 000€ et un apport personnel de 50 000€, on peut s’offrir un pavillon de 160 m² avec un vaste jardin voire même une piscine dans une majorité de villes moyennes de l’Hexagone hors Île-de-France. Mais ce sont d’autres habitudes qui attendent les urbains ayant franchi le pas. L’offre commerciale y est moins étendue, les horaires aussi, et les lieux culturels moins nombreux et moins variés. La quiétude et le gain d'espace ont un prix.

 

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