Les données de l’INSEE, relevées en octobre par le Cercle de l’Épargne, sont sans appel : le patrimoine des ménages a connu l’an passé une forte hausse (+ 8,1 %). Désormais, celui-ci atteint au total 18 906 milliards d’euros.
Une dynamique solide portée par l’immobilier
Cette tendance ne doit rien au hasard. Elle est en partie le fruit de la valorisation significative de ce que nous appelons le patrimoine non financier des ménages. En clair, celui-ci correspond avant tout à l’immobilier, et gagne 8,2 % en 2021. Dans le détail, la valeur des terrains bâtis croît de 12 % sur la période, après une hausse de 10,8 % déjà enregistrée l’année précédente, preuve d’une certaine vigueur pour ce type de placement.
L’immobilier, un refuge en temps d’inflation ?
Plus que jamais, l’immobilier apparaît donc comme un moyen efficace de limiter les effets néfastes de l’inflation sur son patrimoine. La hausse généralisée des prix, qui atteint 6,5 % en août, peut en effet conduire à une perte de pouvoir d’achat dans le cadre d’une épargne classique.
Avec le livret A par exemple, le taux de rémunération, même récemment porté à 2 %, ne suffit plus à générer suffisamment d’intérêts pour compenser la dévalorisation de l’argent observée en parallèle.
En revanche, un patrimoine sous forme de bien immobilier va généralement se valoriser. En cas de revente, votre plus-value sera susceptible de vous apporter non seulement un gain d’argent, mais aussi un réel gain de pouvoir d’achat, car la somme obtenue pourra couvrir votre investissement de départ ainsi que la hausse des prix intervenue depuis votre achat.
C’est donc peut être le bon moment de vous lancer dans un projet immobilier, et ce, même après la légère hausse des taux observée depuis quelques mois.
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