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Patrimoine : les Français privilégient les placements sûrs

Patrimoine : les Français privilégient les placements sûrs

Les ménages français délaissent les placements risqués au profit d’autres plus sûrs, c’est ce qu’il ressort de la dernière étude publiée par l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee). La part des ménages qui détenait en 2010 des valeurs mobilières (actions, sicav et FCP) s’élevait en effet à 19.3%, contre 24.2% six ans plus tôt. Un désintérêt qui affecte même le Plan épargne d’actions (PEA), en baisse pour la première fois depuis sa création en 1992.

Et ce n’est pas près de s’arrêter. Crise de la zone euro oblige, les Français devraient à l’avenir continuer d’investir dans des produits certes moins lucratifs, mais plus fiables. Premier d’entre eux : les livrets, vers lesquels « se replient [les ménages] en cas de moindre attractivité des autres formes de placement, ou d’incertitude forte sur l’avenir (perte d’emploi…) ».

La preuve, ils sont 84.7% à y placer leur argent (soit une progression de 2.1% en six ans). À ce titre, le Livret A est le placement préféré des Français. Un succès qu’expliquent le vieillissement de la population et la distribution généralisée de ce produit par les banques.

L’assurance-vie a elle aussi le vent en poupe. 41.8% des ménages en ont au moins une (ou une assurance décès volontaire) en 2010, contre 35.3% en 2004 et 34.6% en 1998. La raison de cet engouement ? « L’assurance-vie offre aux épargnants un cadre fiscalement attractif, un rendement intéressant et la possibilité de sécuriser, au moins en partie, leur épargne », explique l’Insee.

Dans le même ordre d’idées, 59.8% des ménages ayant une assurance-vie en 2010 n’ont que des supports en euros, plus sûrs que les contrats multisupports alliant euros et actions.

Enfin, dernière valeur sûre : l’immobilier. L’Insee rappelle que 58% des ménages sont propriétaires de leur logement principal, contre 55.7% en 2004. Selon l’institut, cette hausse pourrait se justifier par les diverses mesures instaurées en vue de doper l’accession à la propriété et la construction de nouveaux biens immobiliers (l’exonération des intérêts d’emprunt par exemple).

Il est à noter que les produits d’épargne-logement rencontrent de leur côté moins de succès. « Alors qu’en 2004, comme en 1998, plus de quatre ménages sur dix détenaient de l’épargne-logement, ils ne sont plus que trois sur dix en 2010 ». Un repli qu’explique à lui tout seul le Plan d’épargne logement (PEL). Le strict encadrement de ce produit (obtention de la prime d’État rendue plus difficile, fiscalisation des intérêts après dix ans) a de fait entraîné une « décollecte massive et une forte baisse d’encours ».

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