Le marché automobile poursuit sa mutation. Les voitures électriques gagnent du terrain pendant que les motorisations essence et diesel reculent. Selon les dernières données du ministère de la Transition écologique, la part de véhicules électriques atteint désormais un niveau record, accompagnée d’une baisse notable des émissions de CO₂. Des évolutions qui traduisent une véritable transition écologique, mais aussi une question de pouvoir d’achat pour les ménages qui envisagent de passer à l’électrique.
L’électrique progresse, l’essence recule
En septembre 2025, les voitures électriques atteignent un niveau inédit : 22,1 % des immatriculations, soit une hausse de + 2,6 points en un mois. Cette progression s’explique à la fois par le choix de modèles électriques de plus en plus large et par la nouvelle aide à l’achat, le "coup de pouce véhicules électriques", qui remplace depuis juillet 2025 le bonus écologique.
En parallèle, les motorisations essence, encore largement majoritaires, reculent à 63,1 % du marché. Le diesel, lui, continue sa lente érosion, ne représentant plus que 5,3 % des ventes. Ce basculement confirme le virage des ménages vers des solutions plus durables et moins émettrices de CO₂.
Des émissions de CO₂ en nette baisse
Les voitures neuves vendues en septembre 2025 émettent en moyenne 85,4 g de CO₂ par kilomètre, soit 3,2 grammes de moins qu’en août. Cette baisse s’explique très directement. Il se vend moins de voitures à essence ou diesel, et plus de véhicules électriques et d'hybrides rechargeables.
Le nouveau dispositif "coup de pouce véhicules électriques", mis en place en juillet 2025, y contribue aussi. En remplaçant le bonus écologique, il offre une aide financière plus élevée aux ménages qui choisissent un véhicule 100 % électrique ou à hydrogène. Résultat, de plus en plus d’automobilistes franchissent le pas.
Un marché en transition à accompagner par un financement adapté
En septembre 2025, 17,1 % des voitures neuves remplissent les critères du "coup de pouce véhicules électriques", contre 13,9 % un mois plus tôt. Cette progression confirme que de plus en plus d’automobilistes choisissent des modèles électriques ou hybrides, soutenus par les aides à l’achat.
Dans le même temps, la part des véhicules soumis au malus CO₂ recule à 42,1 %, signe d’un basculement progressif du parc automobile français vers des motorisations plus propres.
Si cette évolution traduit une prise de conscience écologique réelle, elle s’accompagne aussi d’un coût d’acquisition plus élevé. Le prix d’un véhicule électrique reste en moyenne supérieur à celui d’un modèle thermique équivalent. Plusieurs solutions existent pour financer cet achat, de l'utilisation de son épargne personnelle au crédit auto adapté, en passant par le prêt "vert", conçu pour financer l’achat de véhicules propres.
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