La part des voitures électriques dans les immatriculations neuves atteint un niveau record en octobre 2025, tandis que les motorisations essence et diesel poursuivent leur déclin. L’essor des véhicules zéro émission s’accompagne d’une baisse notable des émissions moyennes de CO₂, soutenu par des dispositifs d’aide et des solutions de financement comme le crédit auto responsable ou le leasing social.
Les motorisations thermiques continuent de reculer
En octobre 2025, la part des motorisations essence (y compris hybrides non rechargeables) baisse de 1,8 point pour s’établir à 61,2 % du marché, selon les données du SDES. Cette diminution s’explique avant tout par la contraction de la part des essence hybrides non rechargeables, en recul de 1,9 point à 41,3 %. Les motorisations purement thermiques essence restent, elles, quasi stables à 19,9 %.
Les diesel poursuivent également leur lente érosion : leur part de marché recule légèrement de 0,3 point à 5,0 %. La motorisation thermique diesel atteint 4,2 %, tandis que le diesel hybride non rechargeable demeure stable à 0,9 %. Sur les dix premiers mois de 2025, les ventes de voitures diesel ont d’ailleurs chuté de près d’un tiers par rapport à 2024.
Forte poussée de l’électrique avec le lancement du leasing social
Les voitures électriques enregistrent une hausse spectaculaire de 1,9 point en octobre, pour atteindre une part de marché inédite de 24,0 % (34 500 immatriculations). Cette progression s’explique notamment par le lancement du dispositif de leasing social, fin septembre, qui permet aux ménages aux revenus modestes de louer une voiture électrique pour moins de 200 € par mois.
Dans le même temps, certains acheteurs privilégient désormais des solutions de financement plus durables, comme le crédit auto assorti de critères environnementaux ou de plafonds d’émissions, afin de faciliter l’accès à des véhicules moins polluants.
Les hybrides rechargeables se maintiennent à 6,5 % du marché, tandis que les véhicules fonctionnant au gaz ou en bicarburation essence-GPL restent quasi stables à 3,2 %.
Baisse des émissions de CO₂ et montée du « coup de pouce » électrique
La montée en puissance de l’électrique tire vers le bas les émissions moyennes de CO₂ des voitures neuves, qui reculent de 2,2 grammes pour s’établir à 83,3 g/km. Dans le même temps, la part des véhicules remplissant les critères du « coup de pouce voitures particulières électriques » grimpe à 19,8 %, contre 17,1 % en septembre. Enfin, la part des voitures soumises au malus écologique recule à 41,2 %, confirmant la transition progressive du marché vers des motorisations plus propres.
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