En France en 2024, le secteur résidentiel pèse lourd sur les émissions de gaz à effet de serre, représentant un quart de la consommation finale d’énergie sur l’ensemble du pays, selon l’INSEE. La feuille de route climatique est d'ailleurs presque aussi chargée que la hotte du Père Noël : il s'agit de réduire cette consommation de 40 % en 2030, 50 % en 2040 et jusqu'à 60 % en 2050 (par rapport à 2010).
Pour vous aider à relever ce défi sans grelotter au pied du sapin, nous ouvrons cette quatrième case du calendrier de l’avent Empruntis, dédiée à la rénovation énergétique. Mais parce qu'il est parfois difficile de démêler les guirlandes de travaux possibles, Empruntis vous guide pour que vous puissiez passer le réveillon bien au chaud.
Le top des travaux
D’après les statistiques de l’INSEE, sur les 30,9 millions de résidences principales que compte la France au 1er janvier 2025, le nombre de “passoires énergétiques” (les biens dont le DPE est classé F ou G) est de près de 4 millions de logements, soit 12,7 % du parc résidentiel.
Pour autant, les dispositifs mis en place pour accompagner et encourager la rénovation énergétique semblent fonctionner. En effet, le nombre de passoires thermiques a baissé d’environ 327 000 en 2024, et de 836 000 par rapport au 1er janvier 2023.
Pour améliorer les performances énergétiques de son bien, il existe de nombreux travaux réalisables. Mais quels sont ceux que les Français privilégient ? Une étude menée par Effy révèle les 5 travaux de rénovations les plus sollicités :
- isolation des murs ;
- double vitrage ;
- poêles à bois ;
- isolation des combles ;
- rénovation globale.
Si le top est quasiment inchangé depuis 3 ans, on peut quand même noter l'apparition de la rénovation globale dans celui-ci. En effet, ces travaux plus conséquents ont été rendue plus accessibles grâce à MaPrimeRénov’ pour les chantiers d'ampleur.
Comment financer ces travaux ?
L’impact de la rénovation énergétique sur vos factures peut être compliqué à évaluer. Néanmoins, quelques statistiques données par l'INSEE permettent d’avoir une première idée là-dessus.
Celles-ci estiment la baisse moyenne de 5,4 % de la consommation globale pour les logements chauffés à l’électricité, et de 8,9 % pour les logements chauffés au gaz.
Des gains non négligeables pour les factures donc. De plus, il est possible d’accéder à diverses aides et dispositifs pour financer une partie des travaux. Ceux-ci sont généralement accessibles selon les revenus du foyer, et sur présentation d’un devis réalisé par un artisan reconnu Garant de l’Environnement (RGE), on peut notamment citer :
- MaPrimeRénov’, et ses diverses déclinaisons ;
- l’éco-PTZ.
Il est aussi possible de faire un “prêt travaux". Celui-ci prendra la forme d’un crédit consommation, qui est plafonné à 75 000 €. L’avantage de celui-ci réside dans le fait qu’il n’est pas nécessaire de présenter un devis en amont du financement. Pour autant, c’est une solution qui mérite réflexion : un crédit engage et doit être remboursé.
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