Auto 2024 : les Français privilégient l'hybride et l'occasion

Le marché de l’automobile affiche une nouvelle baisse en 2024. Avec 1,755 million de voitures neuves immatriculées, les ventes reculent de 3,4 % par rapport à 2023. La première moitié de l’année a pourtant connu une dynamique plus favorable, mais le second semestre a marqué un net ralentissement.

Par rapport à 2019, avant la crise sanitaire, la chute est encore plus marquée, avec un recul de 22,3 %. Le secteur traverse toutefois une phase de transformation, où les constructeurs adaptent leur offre aux nouvelles exigences environnementales et aux évolutions des habitudes d’achat, comme le le recours à de nouvelles formes de financement (crédit auto, LDD, LOA etc.).

L’hybride non rechargeable en tête, l’électrique en perte de vitesse

L’année 2024 marque un changement majeur dans la répartition des motorisations. L’hybride essence non rechargeable devient la motorisation la plus répandue, atteignant une part de marché de 33,4 %, dépassant ainsi l’essence thermique, qui tombe à 30,2 % des immatriculations.

L’essor des voitures électriques semble en revanche ralentir. Après plusieurs années de croissance continue, leurs ventes reculent légèrement, avec 295 600 unités immatriculées contre 303 900 en 2023. Cependant, leur part de marché reste stable à 16,8 %. Les hybrides rechargeables suivent la même tendance baissière, représentant 8,4 % des ventes contre 9,0 % l’année précédente.

Le diesel, qui dominait encore le marché il y a quelques années, poursuit son effondrement. Il ne représente plus que 7,2 % des immatriculations, tandis que les motorisations au gaz naturel reculent également légèrement à 3,2 %.

Un marché de l’occasion en légère reprise

Si les ventes de voitures neuves déclinent, celles des véhicules d’occasion repartent légèrement à la hausse. En 2024, 5,5 millions de transactions ont été enregistrées, soit une progression de 2,9 % par rapport à 2023. Toutefois, le marché de l’occasion reste affecté par la baisse des mises en circulation de véhicules récents entre 2020 et 2022.

Fait notable, la part des voitures diesel sur le marché de l’occasion passe sous la barre des 50 % pour la première fois depuis plus de 15 ans, atteignant 46,8 %. Par ailleurs, l’âge moyen des véhicules vendus se stabilise à 10,6 ans, confirmant un vieillissement du parc automobile français.