
La France traverse une épidémie de grippe particulièrement sévère cet hiver. En cause notamment : la précocité de la circulation du virus. Comme le rappelle Le Monde, la maladie atteint désormais un taux d’incidence supérieur aux niveaux habituels, frôlant même les records enregistrés.
Une semaine d’arrêt, avec des conséquences financières
Courbatures, forte fièvre, toux et fatigue : de nombreux Français ont expérimenté ces symptômes récemment. Ce sont ceux provoqués par les trois souches majoritaires qui prolifèrent dans l’Hexagone. Souvent cloué au lit, le malade obtient généralement une semaine d’arrêt de travail de la part de son médecin traitant.
Or qui dit arrêt de travail dit, la plupart du temps, moins d’argent à la fin du mois. Lorsqu’un emprunt immobilier est en cours de remboursement et que le budget est serré, il peut alors être tentant de se demander si l’assurance de prêt ne peut pas être activée.
L’assurance emprunteur peut-elle être mobilisée en cas de grippe ?
Chaque contrat est différent, mais dans le cas d’une grippe « classique » sans complications, non : l’assureur ne va a priori pas couvrir votre semaine d’arrêt. La garantie prévue pour l’impossibilité d’exercer son activité professionnelle (la garantie ITT, « incapacité temporaire totale ») est souvent assortie d’une période de franchise, c’est-à-dire d’une période minimum avant de rendre effective une éventuelle prise en charge.
Bien que celle-ci varie selon les contrats, elle se place la plupart du temps autour des 90 jours. Un arrêt de cinq jours est donc bien en deçà du seuil de déclenchement.
En revanche, si, d’une façon ou d’une autre, la pathologie conduit à vous priver d’activité pour un délai et une raison prévus dans votre contrat, l’assurance pourra prendre en charge, selon les modalités de votre souscription, vos mensualités de remboursement.
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