Baromètres des Taux Régionaux Empruntis.com (TM)


Pour visualiser les taux de votre région,
cliquez sur la carte ci-dessous :



Taux fixes hors assurance selon votre profil et votre projet

Notre analyse régionale

Analyse faite au 15.12.2016

Stop à la baisse !

Force est de constater que la baisse est terminée...

Trois tendances de fond :

Ce mois-ci les taux minima affichent 27 taux sur 42 (7 régions, 6 durées) qui restent stables.

Quant aux taux moyens, ils présentent de légers reculs allant de 5 à 10 centimes sur 29 durées.

Les directions commerciales des banques souhaitent maintenir leur politique de taux pour conserver leur positionnement sur le marché et surtout ne pas mettre de coup de frein à la conquête, surtout qu'aujourd'hui elles préparent la production du premier trimestre 2017 », explique Cécile Roquelaure Directrice des Etudes et de la Communication d'Empruntis. « Pour autant le contexte macro-économique, l'amendement Sapin 2 qui viendra rogner les marges de l'activité sur l'assurance emprunteur, sont autant de facteurs qui inciteront les directions financières des banques à pousser à la remontée des taux. Qui gagnera le match ? L'OAT sera-t-elle le signe qu'attendaient les financiers pour remonter les taux ? »

La remontée rapide de l'OAT 10 ans aura-t-elle un impact sur les taux ?

« Grexit », « Brexit », élection présidentielle américaine ont eu des impacts sur l'OAT (Obligation Assimilable du Trésor, autrement dit les emprunts d'Etat Français). L'OAT est un bon indicateur (mais pas le seul) pour anticiper l'évolution des taux de crédit immobilier. En effet, l'OAT impacte la rémunération des placements, qui entrent dans le calcul complexe des taux de crédit. Ainsi quand l'OAT augmente, les taux de crédit remontent et l'impact est assez rapide (dans le mois qui suit en général). En cas de baisse de l'OAT, l'impact sur les taux de crédit est plus long (de l'ordre de 2 à 3 mois). Alors que 2016 est quasiment bouclée pour les banques, la question de la remontée des taux va être majeure, surtout si on atteint le seuil psychologique de 1. Cela avait été le cas en juin 2015, avec une remontée de 20 centimes des taux. Pour autant le contexte était différent puisque la demande était très forte (engorgement des banques). Mais avec le contexte de Sapin 2 et du risque financier que cela fait peser sur la rentabilité de l'activité, les financiers pourraient gagner la bataille de la remontée des taux...

Analyse faite au 04.01.2017

Tendance : des hausses légères et progressives

Globalement ce mois-ci la tendance haussière se poursuit. Les taux remontent doucement mais sûrement mais pas de la même façon pour tous les profils et toutes les durées.
Dans le détail, nous notons que :

citationCe mois-ci encore, le même mouvement à la hausse continue bien qu'il soit moins généralisé qu'en janvier, relève Cécile Roquelaure, Directrice des Etudes et de la Communication d'Empruntis. Les banques n'hésitent pas à afficher des augmentations qui peuvent aller jusqu'à 40 centimes, même si la moyenne est plutôt autour de 10 centimes. Cependant, tous les établissements bancaires ne mènent pas la même politique. Si 50% des barèmes reçus (dont 5 banques nationales) présentent des hausses, 38% nous ont adressé des barèmes à la baisse (dont 1 banque nationale). La quasi-totalité des baisses, exception faite de l'enseigne nationale, ciblent des profils premium... La hausse concerne donc tous les profils, les baisses quasi exclusivement les profils premium. Reste la négociation pour limiter l'impact de ces hausses et bien sûr la mise en concurrence. En effet, les politiques de taux peuvent varier fortement entre les établissements. Une chose est sûre : si l'impact reste limité, il est d'ores et déjà là pour les emprunteurs (cf. graphique comparaison taux mini, taux moyen et taux octroyé). »

Nos prévisions et recommandations

15% des Français ont pour projet d'acheter un bien immobilier en 2017

Selon le dernier sondage CSA / Empruntis sur les Français et le crédit en 2017, 15% des Français prévoient d'acheter un bien immobilier en 2017. Parmi ceux qui ont un projet cette année :

Quant au financement, ce sondage nous a permis de relever que 92% des Français envisagent de contracter un crédit pour financer leur logement. Autre chiffre important de cette étude : la part de « sans apport ». Les Français qui ont pour projet d'acquérir une résidence principale sont 45% à envisager de contracter un crédit sans apport pour la financer.