Achat : quelle différence de prix entre le rez-de-chaussée et le dernier étage ?

Au moment de la recherche d'un bien immobilier, on se demande souvent si on va l'acheter au juste prix. Celui-ci peut varier selon l'état du bien mais aussi l'étage.  En effet, sur une annonce un prix moins élevé peut cacher un défaut... Par exemple : des charges trop élevées, un bien trop éloigné de la gare ou encore un rez-de-chaussée (RDC).


Le site MeilleursAgents.com livre le résultat de son enquête sur la différence de prix selon l'étage où est situé le logement. Résultat : entre le RDC et le dernier étage, les prix peuvent s'envoler.

Le rez-de-chaussée est boudé par les Français

Le premier constat de cette enquête de grande envergure, plus de 50 000 données de transactions à Paris et dans 10 grandes villes et un questionnaire envoyé à 5000 particuliers et 6000 agences partenaires, le prix d'un RDC peut être sabré... 

La différence de prix au m² entre un RDC et un dernier étage est de l'ordre de 19% dans la capitale et de 15% en province. Seuls 2% des sondés recherchent un RDC ; s'il y a un ascenceur dans la copropriété et 7% s'il n'y en a pas. C'est peu. Ces étages « s’adressent surtout à des investisseurs puis à des locataires qui sont moins regardants sur ce critère car ils ne s’engagent généralement pas sur le long terme », selon l’agence immobilière César et Brutus à Paris et à Lyon.

« Le rez-de-chaussée est moins demandé car on y subit plus de nuisances mais il permet de s’offrir une pièce en plus pour le même budget par rapport au dernier étage », résume Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents. A l'inverse, « au dernier, vous aurez une pièce en moins, mais la vue et le soleil en plus «.

Vous l'aurez compris, pour la même surface le prix au m² ne sera pas le même en fonction de l'étage du logement. Il peut même y avoir une décote selon l'étage. Pour illustrer la différence dans le budget de l'acquéreur, le site prend l'exemple d'un 50 m² parisien. Pour le RDC le prix sera de 380 750 euros... alors que le 6ème avec ascenseur sera lui de 452 700 euros ! Un écart de plus de 70 000 euros.

L'absence d'un ascenseur a-t-elle un impact sur le prix de vente ?

Ainsi, 1 Français sur 2 privilégie principalement les étages élevés en raison de la luminosité et du calme. Ce constat est vrai lorsqu'il y a un ascenseur. S'il n'y en a pas, 4 sur 10 préfèrent un deuxième étage.  

Dans un immeuble sans ascenseur, les 1er, 2ème et 3ème étages sont préférés par 84,3% des personnes sondées.

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